AGRASC : des supercars saisies aux trafiquants de drogue à vendre aux enchères

Aujourd’hui à 13h30 à Paris, l’AGRASC (Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et Confisqués) organise, via le Domaine (DNID : Direction Nationale d’Interventions Domaniales), une nouvelle vente aux enchères de véhicules et d’autres objets en tout genre saisis à des trafiquants de drogue. Parmi les très nombreux lots qui composent le catalogue de cette vente, on trouve plusieurs véhicules dont deux Lamborghini.

Ce n’est donc pas la première fois que l’AGRASC propose, via une vente aux enchères, des voitures saisies à des malfrats ou autres bandits. Cependant, cette fois, les supercars que vous allez découvrir dans cet article ont, bel et bien, été confisquées à des trafiquants de drogue. Pour encore plus d’impact en termes de communication, comprendre pour mettre en avant le fait que l’Etat a fait de la lutte contre la drogue une priorité, la vente aux enchères de ce jour a lieu au Palais de Justice de Paris. Venons-en aux deux Lamborghini à vendre.

vente aux enchères AGRASC drogue Paris

Lors de la vente aux enchères de l’AGRASC du 25 avril 2023, des aspirateurs seront proposés à de potentiels acheteurs. Mais, ce sont donc les deux Lamborghini de cette vente qui nous intéresse au plus haut point. La première est une Huracán de 2017 estimée et mise à prix à 160 000 €. Précisons que cette supercar, qui aurait roulé prés de 29 000 km, est proposée sans certificat d’immatriculation.

Le catalogue de la vente aux enchères de l’AGRASC dédiée à des voitures saisies aux trafiquants de drogue affiche aussi une Lamborghini Gallardo LP560-4 de 2010 (en photo de couverture de ce sujet également).

vente aux enchères AGRASC drogue Paris

Son kilomètrage, non garantie, est de quelques 28 000 km. Cette supercar est estimée à 60 000 €. Comme l’Huracán, elle est proposée sans certificat d’immatriculation.

Enfin, précisons que l’AGRASC a donc la capacité de saisir n’importe quels biens appartenant à des criminels en tout genre, trafiquants de drogue ou autres, même avant leurs jugements, sachant qu’ils sont, alors, présumés innocents. D’ailleurs, en cas de non-lieu, d’une relaxe ou d’un acquittement, l’AGRASC a pour obligation de restituer, aux personnes innocentées, les sommes récoltées lors des ventes.

La rédaction

Photos : Drouot