Dans beaucoup de villes françaises, la vitesse maximale autorisée est de 30 km/h, notamment dans certains secteurs de Paris, Lyon, Rennes, Bordeaux pour ne citer que ces grandes agglomérations où les automobilsites côtoient, au quotidien, les piétons, cyclistes et autres utilisateurs d’un EDPM (Engins de Déplacement Personnel Motorisés). A noter que ces derniers, très majoritairement les propriétaires de trottinettes électriques, sont de plus en plus les victimes d’accidents mortels : + 20% en 2023 selon le bilan provisoire de l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR). A date, en France, plus de 200 villes ont mis en place une vitesse de 30 km/h, également pour diminuer les émissions de CO2. Cliquez sur l’image située ci-dessous si vous souhaitez signer la pétition mise en ligne par l’association Prévention routière.
Pour réduire les accidents de la circulation, en milieu urbain, l’association Prévention routière lance donc sa pétition pour généraliser la mesure de 30 km/h, en ville, en indiquant, sur son site internet : « Passer de 50 à 30km/h en ville aura indéniablement un impact sur le nombre d’accidents et sur leur gravité. Généraliser le 30 km/h n’est pas une contrainte, mais au contraire, la seule véritable solution à une meilleure cohabitation sur la route et dans nos rues. L’occasion de repenser nos déplacements et de faire de la ville un espace plus sûr et plus convivial où la sécurité et le bien-être de tous sont la priorité. »
Alors que les automobilistes subissent, déjà, de nombreuses répressions et rencontrent de plus en plus de difficultés pour circuler en ville, la pétition lancée par l’association Prévention routière risque fort de créer la polémique. Il est évident que la sécurité routière doit toujours être améliorée, pour les piétons et tous les usagers de la route. Cependant, il semble que d‘autres initiatives pourraient être plus intéressantes à mettre en place à long terme avec, par exemple, étendre, via les associations, voire la Sécurité routière, les formations liées aux risques de la route, ceci auprès des enfants et des adolescents. Les parents devraient, aussi, être plus sensibilisés, pour mieux faire comprendre, aux plus jeunes, que la route est dangereuse.
Enfin, une chose est sûre, au-delà des règles du Code de la Route à respecter, c’est le problème que nous qualifierons « d’incivilité routière » qui doit être traité avant tout. Sur la route, en ville, et même sur les trottoirs et les pistes cyclables, tout le monde doit faire des efforts en se comportant de la meilleure des manières, mais le Français est de plus en plus raleur et inconscient.
La rédaction
Photos : image d’illustration LesVoitures.com et association Prévention routière
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