Des étudiants en ingénierie automobile de l’ISAT Nevers (Institut Supérieur de l’Automobile et des Transports) ont pour projet d’équiper un Citroën Type H de la technologie à pile à combustible fonctionnant grâce à l’hydrogène. Baptisé “H2Y”, le futur fourgon répond donc à la tendance du rétrofit. L’objectif final est de présenter un Type H électrique fonctionnel en tant que navette de transport urbain.
Le Citroën Type H, trop souvent surnommé le “TUB” par erreur sachant que ces trois lettres correspondent au nom du Citroën TUB (Traction Utilitaire de type B) de 1939, est donc présent dans la tête de futurs ingénieurs. Cela est déjà très intéressant car, le Type H traverse ainsi les âges porté par les plus grands passionnés d’automobile, petits et grands. Preuve en est avec ce rétrofit très intelligent.
Rappelons que le Type H a été produit à 473 289 exemplaires entre 1948 et 1981. Après cette petite parenthèse historique, venons-en au rétrofit H2Y qui tire son nom de du Citroën Type HY (charge utile de 1 500 puis 1 600 kilos) sur lequel il est basé et du symbole de l’hydrogène : H2.
Les étudiants en troisième année, Maxime Barré et Romain Jonvalqui, qui ont la brillante idée de moderniser le Citroën Type H annoncent déjà leur ambition en termes de caractéristiques techniques. Le H2Y est ainsi prévu pour atteindre 200 km d’autonomie et une vitesse maximale de 70 km/h selon les informations rapportées pas nos amis et confrères de L’Argus. Ce sont 8 passagers qui pourraient profiter du H2Y à savoir q’un emplacement pour une personne en fauteuil roulant est prévu.
Enfin, Maxime et Romain sont actuellement à la recherche de partenaires et de sponsors afin de mener leur projet à terme. Ils estiment le coût total de transformation du Citroën Type H aux environs de 60 000 €.
La rédaction