C’est donc reparti pour le leasing social connu également en tant que dispositif au nom de « voiture électrique à 100 € par mois ». Concrètement, ce sont toujours 50 000 dossiers qui pourront bénéficier, en 2025, de cette aide à la location longue durée de véhicules électriques. Le financement total alloué s’élève à 369 M€, répartis via le mécanisme des Certificats d’Economies d’Energie (CEE). Chaque bénéficiaire pourra prétendre à un soutien individuel estimé à 7 380 €, un montant qui doit couvrir une part significative du loyer mensuel de la voiture électrique louée. Les constructeurs automobiles dévoileront prochainement les voitures électriques éligibles à ce nouveau leasing social.
Le mécanisme du programme d’aide à l’achat des voitures électriques, en France, s’appuie sur le cadre initial proposé par la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Toutefois, un ajustement majeur est intervenu récemment. Initialement, l’arrêté prévoyait de réserver 10 % des dossiers aux habitants des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Or, les ZFE sont en passe d’être abrogées, suite au vote de l’Assemblée nationale du 17 juin dernier, dans le cadre de la loi de simplification de la vie économique. En lieu et place, le gouvernement orientera ces aides spécifiques vers les résidents des « zones à enjeu de qualité de l’air », soit un concept émergent dont les contours administratifs restent à préciser.
La cartographie des communes éligibles, celles qui seront intégrées aux « zones à enjeu de qualité de l’air » ainsi que la liste précise des voitures électriques qui pourront faire l’objet de ce leasing social feront l’objet d’une convention dédiée, attendue prochainement. C’est l’Ademe, l’Agence de la transition écologique, qui sera en charge de piloter l’ensemble du dispositif et d’en assurer la coordination opérationnelle.
Autre point notable : le leasing social ne pourra pas être cumulé avec le bonus écologique, qui lui aussi est amené à évoluer. À compter du 1er juillet 2025, ce dernier prendra la forme d’un nouveau soutien financé également par les CEE, mais les détails de cette réforme ne sont pas connus offciellement à ce jour.
Par ailleurs, certaines conditions sont déjà établies : le montant du loyer mensuel ne pourra être inférieur à 100 €, et la durée minimale de location pourrait excéder trois ans, traduisant la volonté de stabiliser l’usage des voitures et autres véhicules électriques dans le temps.
Du côté des constructeurs automobiles, les préparatifs battent leur plein. Des groupes comme Stellantis ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils proposeront un éventail élargi de modèles adaptés à cette offre, avec à la clé un dispositif de « buy back » (rachat) centralisé. Cette approche vise à garantir une meilleure valorisation des véhicules en fin de contrat, en évitant un décrochage trop important avec les prix du marché de l’occasion.
Enfin, le dispositif du leasing social 2025 de deuxième phase marque, de nouveau, une nouvelle étape de la politique de transition énergétique du pays. Son déploiement sur plusieurs années devrait permettre d’évaluer ses effets à long terme dans un contexte actuel où les Français sont très réticents à passer à la voiture électrique, principalement à cause des prix d’achat trop élevés.
La rédaction
Photos : Nissan et LesVoitures.com
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