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Stellantis – Renault Group : vers une fusion avec Luca de Meo en PDG ?

Début 2026, c’est déjà demain pour le « temps de l’industrie automobile ». Ainsi, dans deux ans, Carlos Tavares, le CEO de Stellantis, partira à la retraite. Alors qui pour le remplacer ? A date, le marché automobile est en crise, c’est pourquoi, sous la probable impulsion d’Emmanuel Macron, Stellantis et Renault Group pourraient fusionner. Alors, Luca de Meo, l’actuel CEO Renault Group et CEO Ampere, « prendrait les rênes » d’un puissant groupe automobile international. On en est loin, mais les rumeurs et autres informations qui nous arrivent, vont, clairement, dans ce sens.

Alors que la transition écologique est plus difficile que prévue, pour la grande majorité des acteurs de l’industrie automobile internationale, Emmanuel Macron souhaiterait, donc, que la France devienne plus forte grâce à la création d’un nouveau groupe franco-italo-américain qui pourrait naître de la fusion entre Stellantis et Renault Group. Rappelons, à ce titre, que l’Etat français est actionnaire, via Bpifrance, de Stellantis, ceci à hauteur d’environ 6,0%. Pour Renault Group, c’est de l’ordre de quelques 15,0% que l’Etat Français fait, aussi, partie des actionnaires. Luca de Meo (en photo ci-dessous lors du Mondial de L’Auto 2024) serait donc pressenti, pour, à la fois, remplacer Carlos Tavares et devenir le CEO d’un nouveau groupe automobile.

Depuis quelques mois, Stellantis (Peugeot – Citroën – DS Automobiles, Opel, Fiat, Alfa Romeo, Jeep, etc…) est en souffrance, alors que Renault Group (Renault – Dacia – Alpines Cars – Mobilize) se porte plutôt très bien, ceci dans un contexte économique de plus en plus délicat, car, entre autres, les ventes de voitures électriques ne sont pas au niveau souhaité par les constructeurs automobiles qui ont, tous, investi, massivement dans leur futur 100% électrique.

Faut-il rappeler, qu’à partir du 1er janvier 2035, les ventes de voitures neuves thermiques et hybrides seront interdites, en Europe. De plus, les groupes automobiles chinois sont en train « d’écraser », chez eux et ailleurs, leurs concurrents. En Chine, soit le plus grand marché automobile au monde, Porsche, Audi et d’autres voient leurs volumes de ventes de voitures baisser de mois en mois. Précisons, aussi, que la crise économique qui frappe actuellement le secteur de l’automobile, oblige Volkswagen Group, Audi et Nissan, à mettre en place des plans de restructuration dits « massifs », sans oublier de citer Michelin qui va fermer, chez nous, deux usines.

Luca de Meo est donc « l’homme en forme » du moment, alors que Carlos Tavares peine, à force de vouloir, drastiquement, réduire les coûts, à maintenir Stellantis à des niveaux suffisants de ventes, surtout pour Maserati et DS Automobiles. Cependant, à l’opposé, de l’autre côté de l’Atlantique, le conservateur, Donald Trump, élu 47ème Président des Etats-Unis, pourrait aider les marques faisant partie du groupe Stellantis, Dodge et Ram, à continuer, entre autres, à vendre des pick-ups à foison. La transition est toute trouvée pour anticiper une éventuelle nomination de Luca de Meo à la tête d’un futur groupe qui serait créé grâce à la fusion de Stellantis et Renault Group.

Stellantis étant très présent aux Etats-Unis, il serait ainsi plus facile, pour Renault, d’y faire son retour, sachant que des voitures électriques Alpine Cars sont, dans ce but, « dans les cartons » pour être, prochainement, vendues aux USA. En s’appuyant sur le réseau de distribution américain appartenant, à date, au seul groupe Stellantis, Renault pourrait donc en bénéficier. Or, le marché nord-américain est, après la Chine, incontournable.

A une échelle encore plus mondiale, au-delà de pouvoir bénéficier, partout dans le monde, de tous les réseaux de distribution actuels des marques de Stellantis et Renault Group, une fusion entre ces deux géants offrirait, bien évidemment, de nouvelles perspectives en termes de réduction des coûts de production et de développement. De plus, financièrement, un tel énorme groupe automobile serait, très puissant.

Enfin, certes, Luca de Meo et Carlos Tavares ont, tous deux, récemment démenti les rumeurs d’une fusion, mais face à l’industrie automobile chinoise connue pour ses faibles coûts de fabrication et ses avancées technologiques en matière de voitures électriques, une fusion entre Stellantis et Renault Group ne représenterait-elle pas, la meilleure des solutions ?  Si fusion il y a, certaines marques, de Stellantis, pourraient « en faire les frais », comprendre les moins rentables à ce jour, Maserati et DS Automobiles.

Frédéric Lagadec

Photos : Renault et LesVoitures.com

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Frédéric Lagadec

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