Nissan Note : deux “upgrades” sportifs dont une version Nismo !

La règle est mathématiquement implacable : lorsque le nombre d’enfant s’accroît, la voiture que papa pourra conduire perd en sportivité. Exit les beaux coupés deux places, bonjour les monospaces. Aujourd’hui, c’est Nissan qui veut consoler ces sportifs dans l’âme, victimes d’une retraite anticipée, en lançant deux versions badgées Nismo de son Note. C’est plutôt surprenant, car le Note est une petite citadine aux allures de monospace que rien, absolument rien, ne prédispose à acquérir un caractère sportif. Voyons comment Nissan se plie à l’exercice.

Deux déclinaisons Nismo seront proposées : le Note Nismo et le Note Nismo S. Ces deux versions reprennent une livrée blanche nacrée agrémentée d’un kit carrosserie. Ce dernier est souligné d’un becquet aérodynamique peint en rouge. Des LEDs diurnes ornent la calandre avant, tandis qu’un phare antibrouillard central vient se loger dans le diffuseur arrière. Un aileron intégré ainsi qu’une sortie d’échappement impressionnante viennent souligner le caractère sportif de l’engin. A l’intérieur, on dénote la présente de rouge çà et là, mais surtout celle d’imposants sièges sport, voire de sièges baquet Recaro en option sur la Nismo S. De quoi bien tenir papa lorsqu’il taquinera l’asphalte en allant chercher les enfants à l’école.

Côté performances, pas de grandes avancées, si ce n’est que les ingénieurs ont retravaillé le châssis et les suspensions afin de le rendre plus rigide et sportif. Le Note Nismo ne bénéficiera pas de nouvelle motorisation tandis que le Note Nismo S reprendra certainement celle du Juke Nismo, un quatre cylindres turbocompressé de 1600 centimètres cubes développant 200 chevaux. Un Note Nismo qui restera un “upgrade” esthétique et un Note Nismo S qui elle bénéficiera d’une vraie préparation en somme.

La recette prendra-t-elle ? La clientèle ne devrait pas être très large. Retrouvez notre essai du Nissan Note accompagné de la “féminine” Nissan Micra sur : essai Nissan Note & Micra.

Texte : Guillaume Ingelaere

Photos : Nissan et Alexandre Besançon