Lancé en 1976 par la FFSA, le championnat de France de Production voit s’affronter en piste des voitures proches des modèles de série. La marque au Lion, en partenariat avec Danielson, se présente sur les grilles de départ avec une première 505 de compétition. Rappelons que la Peugeot 505 a été la dernière propulsion développée par le constructeur français. La Peugeot 505 Superproduction arrivera en piste plus tard…
Il faudra cependant attendre la révélation de la Peugeot 505 Turbo en 1983 (bloc Chrysler-Simca 2,2 l suralimenté) pour que la plus puissante des 505 Turbo Superproduction fasse ensuite son apparition en piste, ceci après les déclinaisons « Production » et « Trophée ».
Les deux Peugeot 505 Superproduction que vous découvrez en photos ont donc été pilotées par le regretté Jean-Pierre Beltoise et Jean-Pierre Jabouille. D’une puissance maximale de 640 chevaux (530 en course pour des raison de fiabilité) grâce aux dernières évolutions apportées par Danielson, ces deux bolides ont été les derniers au Lion à participer au championnat Superproduction.
Le programme Peugeot en Superproduction s’est, en effet, brutalement arrêté en 1988. La mission de Salim consiste désormais à trouver des pièces manquantes aux deux 505, surtout au niveau des habitacles, des faisceaux et des boîtiers électroniques.
Quelques années plus tard en 2017, la maison de ventes aux enchères Aguttes propose la 505 Superproduction de Jean-Pierre Jabouille. Salim Bouziane ne manque pas cette occasion incroyable et en fait l’acquisition. Quant à la seconde 505 Superproduction, celle de Beltoise, son parcours jusqu’aux ateliers d’Orhès Racing restera secret, l’histoire de cultiver la légende 505. Quoi qu’il en soit, elle est depuis quelques années la propriété d’Orhès Racing.
L’avenir de ces deux bolides est tout tracé. Salim travaille depuis des années pour préparer le « retour à la vie » de ces deux Peugeot 505 Superproduction. Jean-Pierre Jabouille est ainsi proche d’Orhès Racing alors qu’Anthony Beltoise compte bien, un jour, rouler avec la voiture de son père. Des anciens ingénieurs de chez Danielson font également partie du projet. Précisons que les moteurs de ces voitures de course sont toujours présents sous leur capot. Un moteur de secours neuf a même été déniché par un petit génie de chez Orhès Racing et de nouveaux boîtiers électroniques équiperont les 505.
A suivre donc car, dans quelques mois, répétons-le, les deux Peugeot 505 Superproduction vont bel et bien redémarrer. Enfin chez Orhès Racing, partenaire de l’Aventure Peugeot Citroën DS, on trouve aussi une fantastique collection d’autres Peugeot dont de nombreuses Peugeot 504.
Texte : Frédéric Lagadec
Photos : LesVoitures.com (Alexandre Besançon et Thomas de Chessé)
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