Présidentielle 2017 : les candidats s’expriment sur les radars et la répression routière !

A 2 jours du premier tour des élections Présidentielles 2017, la Ligue de Défense des Conducteurs publie une enquête menée auprès des candidats sur des sujets automobiles plus que sensibles comme la privatisation des radars,  la vidéo-verbalisation à distance, le diesel…

Les programmes des candidats à la Présidentielle sont très pauvres en matière de propositions sur la Sécurité routière, et, de manière plus générale, sur ce qui représentait dans un temps lointain la fierté de la France, son fleuron industrielle : l’Automobile.

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La Ligue de Défense des Conducteurs a donc interrogé les candidats sur des thèmes sensibles liés à l’automobile qui font le quotidien des français. Benoît Hamon, Marine Le Pen, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou ont été les premiers à s’exprimer…

Concernant les radars, Benoît Hamon pense que « leur efficacité a été prouvée à maintes reprises. » Quant à Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen, leur position est contre  la privatisation des radars embarqués et la politique du tout répressif.  Ainsi et Nicolas Dupont-Aignan a déclaré que « la politique du tout-répressif doit être abandonnée », et Marine Le Pen qu’il « il faut poser un moratoire sur l’installation de tout nouveau radar. » Mais ce n’est pas tout car ces deux candidats se positionnent contre la baisse des limitations de vitesse et l’instauration de boîtes noires dans les véhicules.

La dernière arme des forces de l'ordre pour traquer les chauffards, baptisée ETM (équipement de terrain mobile), entrera en service le 15 mars prochain. Une véritable prouesse technologique pour ce nouveau radar embarqué à bord de voitures banalisées, présenté comme une première mondiale qui offre un atout indéniable : celui de flasher de façon presque invisible.

A l’opposé, Benoît Hamon estime que les boîtes noires permettraient de réduire le nombre d’accidents et de décès sur nos routes. Et Philippe Poutou considère que tous les équipements doivent être obligatoirement intégrés aux véhicules. En complément, Benoît Hamon précise dans sa vision de la politique de Sécurité routière qu’ « il faut mieux prendre en considération l’état du réseau routier dans les statistiques nationales qui ne prennent pas en compte aujourd’hui ces données liant accident et infrastructure. »

Sur la question du diesel, le candidat du Parti Socialiste veut en sortir à l’horizon 2025 et Nathalie Arthaud souhaite elle protéger les ménages modestes sous couvert d’environnement : « je me refuse à appuyer ces mesures qui, au nom de l’écologie, frappent les plus modestes au portefeuille ». La candidate souhaite également renforcer la prévention routière en mettant « tout en œuvre pour éduquer et sensibiliser les conducteurs. »

Philippe Poutou, poursuit la même philosophie sur la prévention : « concernant la prévention routière, nous pensons que cette dernière n’est pas assez développée et qu’elle devrait être une priorité dès le plus jeune âge ». Il précise également : « L’apprentissage de la conduite et du passage du permis devrait être pris en charge pendant la scolarité, par l’Education Nationale ou par un service public. »

Alors, à vous de juger et à vous de voter !

La rédaction

Source : Ligue de Défense des Conducteurs