Si sur l’ensemble des candidats présents sur le premier tour des élections présidentielles François Fillon apparaît comme le seul élément digne d’offrir un avis cohérent sur la question automobile, il est jusqu’à présent resté plutôt discret sur le sujet, sans réel programme accordé à ce qui n’est autre qu’une passion pour lui. Permettons-nous malgré tout de regrouper les informations afin de situer le candidat Les Républicains parmi ses adversaires.
Tout d’abord, passons sur la question de la pollution. Outre le fait de vouloir développer les transports urbains et les automobiles électriques, François Fillon ne s’attarde pas vraiment sur le sujet, de même que pour la question si controversée de la fiscalité pour le Diesel. Nous comprenons qu’il y a un combat à mener sans réellement savoir comment s’y prendre.
Du côté de la sécurité routière, l’objectif commun de réduire le nombre de décès sur les routes semble pour le candidat Les Républicains passer par une traque féroce contre les stupéfiants au volant. Un élément trop souvent mis en cause lors des accidents de la route mortels.
Sur un plan plus économique, François Fillon reste encore une fois relativement distant mais ne se prive pas pour mettre en déséquilibre les dirigeants français qui selon lui ne sont pas en phase avec la réalité automobile. Une chose est sûre et claire, pour ce passionné de sport automobile : « L’Etat peut avoir vocation à venir de manière ponctuelle dans une entreprise, mais il n’a pas vocation à y rester indéfiniment. »
Dans un contexte plus proche de sa réelle passion, le retour de la Formule 1 en France pour 2018 reste une question cette année sans réponse même si l’on connaît son investissement passé autour de cette question si souvent bafouée. Cela n’empêche pas le candidat à la présidence de se vivre sa passion en participant régulièrement au Le Mans Classic sur des autos d’exception qui ne lui appartiennent pas forcément car comme il s’amuse à le préciser : « quand on fait de la politique, il y a des choses qui vous sont interdites, j’aimerais avoir une belle voiture mais les électeurs ne le comprendraient pas. »
Nous pouvons alors constater que ce passionné se doit de rester en retrait sur la question automobile afin de ne pas faire trop de vagues qui pourraient être mal interprétées du fait de sa sensibilité pour les belles mécaniques en marge des exigences écologiques. Affaire à suivre si François Fillon s’octroie une place au second tour des Présidentielles.
Texte : Guillaume Pons
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