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Radars de covoiturage : les PV arrivent et bientôt à Paris pour les « voies olympiques »

Suite à la parution, le 30 avril dernier, d’un arrêté au Journal Officiel (JO), les radars de covoiturage peuvent être utilisés pour verbaliser les automobilistes qui ne respecteraient pas une voie de circulation dédiée au covoiturage. En France, plusieurs villes sont concernées, dont Paris bien sûr. En effet, après les JO Paris 2024, les « voies olympiques » du périphérique devraient devenir des voies de covoiturage. Fort logiquement, comme évoqué en en titre de cet article, l’arrêté en question valide donc, que les radars de ces mêmes « voies olympiques » vont permettre de verbaliser les contrevenants pendant les Jeux Olympiques.

Les nouveaux radars de covoiturage qui étaient, jusqu’au 30 avril dernier, en phase de test, sont donc entrés en service depuis quelques jours. L’arrêté du 19 avril 2024, mis en ligne le 30 avril 2024 au Journal Officiel ayant, en partie, pour titre : « création d’un système d’aide à la constatation des infractions aux règles de circulation sur les voies réservées (ACVR). » Plusieurs types de dispositif de contrôle des voies dites « de covoiturage » sont présents en France. Avant d’en détailler les lieux de leurs différents installations, à Paris, ce sont donc les mêmes radars qui vont contrôler les « voies olympiques » des JO Paris 2024 (du 26 juillet au 11 août 2024). Vraisemblablement, à partir de fin août, ou plus tard, ces systèmes de contrôle vont devenir des radars de covoiturage. Durant les Jeux Olympiques, rappelons les véhicules qui peuvent circuler sur les « voies olympiques », sur celle du périphérique et les nombreuses autres (A1, A86, A4, A104,A13, etc…) : véhicules accrédités, véhicules des différents services de sécurité, de police et d’urgence, transports en commun, taxis.

A date, d’après nos amis et confrères de chez L’Argus, voici les villes/axes concernées par les radars de covoiturage, sachant que ces derniers sont gérés par l’Etat français ou à une échelle plus locale :

  • Grenoble : A48
  • Lyon : M6/M7
  • Lille : A1
  • Nantes : A83
  • Rennes : RN137
  • Annecy : RD 3508
  • Aubagne – Marseille : M520
  • Nantes : boulevard Prairie-de-Mauves
  • Paris : périphérique (« voies olympiques » pour commencer)
  • Lançon-de-Provence :  A7
  • Bordeaux : A10
  • Strasbourg : M35

Alors, comment fonctionne ces radars de covoiturage ? Répondons à cette question en nous intéressant aux dispositifs des « voies olympiques » des JO Paris 2024, fournis par l’entreprise Fareco, les radars Hovy. Pour simplifier, au maximum, le fonctionnement du radar Hovy des « voies olympiques » et des futures voies de covoiturage du périphérique parisien, sachez que ce système est composé d’un capteur de vitesse et de plusieurs caméras qui sont orientées dans des angles de prise de vue différents. De nuit, grâce à l’infrarouge, comme de jour, les radars Hovy de covoiturage peuvent tout voir. Les informations récoltées sont, ensuite, transmises à un serveur informatique. L’Intelligence Artificielle (IA) fait, ensuite, le reste du boulot pour valider le nombre de personne à bord du véhicule contrôlée. Un capteur-caméra gère, quant à lui, la détection et la « photo » permettant de vérifier, ensuite, la plaque d’immatriculation du véhicule.

Attention, toujours d’après L’Argus, ces radars de covoiturage sont, dans un premier temps, semi-automatiques. Des agents des forces de l’ordre vont donc vérifier les photos et les infos récupérées en cas d’éventuelles infractions constatées, avant, de les valider, ou pas. Puis, si l’infraction est bien constatée par un être humain, une amende forfaitaire de 135 € sera envoyée à la contrevenante ou au contrevenant. Si la fiabilité technique et de contrôle des radars de covoiturage atteint un niveau satisfaisant, après le travail de validation « à la main » évoqué auparavant, ces mêmes radars seront utilisés automatiquement pour verbaliser, comme les radars automatiques plus classiques dont fait partie le radar tourelle. Ci-dessous en photo, précisons qu’il s’agit d’un dispositif qui était en test sur l’A86, à Nanterre. Depuis quelques semaines, ce radar n’est plus présent sur l’A86.

Enfin, à Paris, précisons également que les radars Hovy des « voies olympiques », et des futures voies de covoiturage du périphérique, sont carrossés, comprendre qu’il est protégé contre les actes de vandalisme et contre d’éventuels dégâts.

La rédaction

Photos : LesVoitures.com et Fareco

Publié par
Frédéric Martin

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