Un chiffre qui claque comme une gifle, et qui annonce une transformation profonde de la manière dont les États membres de l’UE surveillent et sanctionnent les automobilistes grâce aux <strong&amp;gt;radars dopés à l’IA. L’intelligence artificielle s’invite partout, y compris là où on l’attendait le moins : au-dessus de nos pare-brise. En Grèce, les autorités ont décidé de tester une solution radicale, présentée comme plus efficace et moins coûteuse que les contrôles humains : des radars équipés de caméras capables d’identifier automatiquement les infractions. Le dispositif, déployé dans huit zones pilotes, a immédiatement livré un verdict sans appel : les conducteurs athéniens ne respectent pas les règles, dont celle liée à l’usage du téléphone au volant. Ou plutôt, ils ne peuvent plus échapper à l’œil numérique.
Les données officielles sont brutales. En effet, une seule caméra, installée sur l’avenue Syngrou, à savoir l’axe majeur reliant Athènes au Pirée, a relevé plus de 1 000 infractions en quatre jours. À elle seule, elle représente près de la moitié des violations enregistrées durant le test. Dans d’autres quartiers, le constat est tout aussi accablant : 480 feux rouges grillés à Agia Paraskevi, 285 à Kalithea. Et ce n’est que le début.
<strong>Ces radars optimisés grâce à l’aide de l’IA ne se contentent pas de flasher les excès de vitesse. Ils repèrent les conducteurs sans ceinture, ceux qui téléphonent au volant, l’usage illégal des voies d’urgence et les franchissements de feux rouges. Puis, les sanctions tombent sans intervention humaine. Les contrevenants reçoivent une notification par SMS, e‑mail ou via un portail gouvernemental. Les tarifs sont tout sauf symboliques :
Selon les estimations, un seul radar pourrait générer jusqu’à 750 000 € d’amendes en trois jours. Une manne financière qui interroge autant qu’elle fascine. Pour l’instant, seuls huit radars fonctionnant à l’aide de l’intelligence artificielle sont actifs. Mais le gouvernement grec a déjà validé un plan d’expansion massif de 2 000 caméras fixes et de 500 unités mobiles, installées sur des bus publics. L’objectif est clair : surveiller les voies réservées, réduire les accidents, soulager la police et assurer des revenus réguliers aux services publics.
Le ministre de la Gouvernance numérique, Dimitris Papastergiou, défend le dispositif :
« C’est une décision politique avec un objectif social clair : réduire les accidents de la route et sauver des vies humaines. Nous n’adoptons pas une approche punitive. Nous voulons que les citoyens sachent que les règles s’appliquent à tous et sont appliquées de manière équitable et moderne. »
La Grèce n’est un cas isolé, mais elle fait partie des pays qui ont choisi d’accélérer. Ailleurs en Europe, la tendance est la même, même si le rythme diffère. En France, comme évoqué en introduction, les radars dopés à l’intelligence artificielle (IA) ne devraient pas entrer en service avant 2027, voire au‑delà, le temps de finaliser les cadres juridiques, les tests techniques, les arbitrages politiques et de trouver le financement pour les installer. Ainsi, les fournisseurs de radars tel qu’Idemia sont déjà prêts. Pour exemple, le MESTAcompact Focus Edition est un système de détection multi‑infractions offrant des performances de pointe pour contrôler la vitesse et analyser des comportements routiers complexes. Grâce à ses capteurs haut de gamme, à son intelligence artificielle et à son module d’analyse vidéo, il peut surveiller jusqu’à six voies et produire des clichés couleur de très haute qualité avec une résolution exceptionnelle.
Enfin, autrement dit, l’automobiliste français bénéficie encore d’un court répit avant l’arrivée de ces dispositifs capables de repérer en quelques millisecondes ce qu’un agent humain mettrait des minutes à constater. Mais la trajectoire est tracée : la route du futur sera surveillée, et ceux qui espéraient que l’IA resterait loin des pare‑chocs vont devoir s’y faire.
La rédaction
Photos : images d’illustration LesVoitures.com
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