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Face à l’industrie chinoise de la voiture électrique, les constructeurs automobiles européens, dont Renault Group, sont soumis à des « règles du jeu » qui ne sont pas les mêmes qu’en Chine, ceci sur divers aspects, notamment ceux liès aux coûts de production et aux charges sociales. Alors que le gouvernement va prochainement annoncer, dans le détail, le bonus écologique 2024 qui pénalisera les véhicules électriques « made in China », Luca de Meo (en photo ci-dessous lors de la présentation du plan stratégique « Renaulution » de janvier 2021), a déclaré, sur BFM Business : « Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faut, comment dire, lever des barrières, etc. Après, la forme de le faire et toutes les initiatives sont bienvenues, car ça va nous aider dans le court terme… »
Luca de Meo a également déclaré, toujours au sujet du domaine de la voiture électrique chinoise : « Je ne vois pas la raison pour laquelle on devrait… Moi, j’aime la compétition. Je ne vois pas la raison pourquoi on devrait fermer la porte à des constructeurs chinois une fois qu’on a eu les Américains, après les Japonais… » Cependant, comme évoqué dans le paragraphe précédent, Luca de Meo a précisé sur BFM Business, il faut « qu’on soient en compétition avec les mêmes règles du jeu… » avec un principe de « réciprocité ». Pour le patron de Renault Group, la voiture électrique chinoise a sa place en France et en Europe « surtout s’ils amènent des produits qui sont bons pour les consommateurs européens, et c’est à nous de répondre, c’est à nous d’être compétitifs ». D’ailleurs, lundi 4 septembre, le nouveau Renault Scenic E-Tech electric (en photo ci-dessous sous camouflage), sera dévoilé dans les moindres détails.
Luca de Meo, CEO Renault Group, s’est donc exprimé sur d’autres sujets dont celui d’Ampere, l’une des 5 nouvelles entités qui composent, avec Alpine, Mobilize, The Future Is NEUTRAL et Power, Renault Group. La structure Ampere va, ainsi, être prochainement séparée de Renault Group et elle va être introduite en bourse. Même si les futures voitures électriques Renault conserveront, bien sûr, le losange sur leur carrosserie, elles seront produites sous l’entité Ampere. Cette dernière a, en effet, été créée, pour reprendre les termes exacts du communiqué de presse Renault Group du 19 juin dernier « pour devenir le leader européen du véhicule électrique en termes de compétitivité et de technologie », ceci avec pour objectif « une réduction des coûts de 40 % par voiture pour la prochaine génération de véhicules d’ici 2027 et au-delà ».
Enfin, nous vous invitons à cliquer sur Good Morning Business pour découvrir l’intégralité de l’interview de Luca de Meo sur BFM Business. Celui qui a remis Renault Group dans le bon sens, après l’affaire Carlos Ghosn, s’étant aussi exprimé sur les voitures citadines.
La rédaction
Photos : Renault et LesVoitures.com
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