Il y a 7 ans, la mini-citadine Mii était née, soit une éternité dans un monde automobile où les nouveautés se succèdent à un rythme effréné. Aujourd’hui, la Seat Mii electric reprend tout du modèle thermique de 2012, ce dernier ayant été très légèrement restylé en 2016. Avec ses 3,556 m de longueur, 1,645 de large et 1,481 m de hauteur, la Mii “à piles” est bel est bien tailler pour affronter la jungle urbaine même si son design basique nous ramène plutôt aux années 2000.
Nous n’allons donc pas nous éterniser sur le style de la Mii electric qui, finalement, est loin d’être rédhibitoire, surtout face à une Renault Zoé qui n’est pas la plus séduisante des petites voitures électriques. Malgré cela, la citadine française rencontre un certain succès.
Quelques éléments permettent à la Mii electric de marquer sa différence, ses ailes sont ainsi flanquées d’un petit bandeau “Mii electric” et, on retrouve, à l’arrière, la même dénomination. Pour le reste, la prise de recharge est située sur l’aile arrière droite et ne cherchez évidemment pas de pot d’échappement.
Notre Seat Mii electric Plus est la plus “haut de gamme”, les guillemets ayant leur importance. Une version encore plus simple est proposée avec la Mii electric, tout court sans rien derrière. Des jantes d’une taille de 16″, des feux de jour à LED et des vitres surteintées sont au programme de la Mii electric Plus. Précisons que le panel de couleurs est au nombre de cind : “Noir Intense”, “Blanc Candy”, “Rouge Tornado”, “Bleu Costa” et “Gris Tungstène”. En option, il est possible de bénéficier d’un traitement bi-ton noir pour le toit et les coques des rétroviseurs. En revanche, on regrettera l’inexistence de protections extérieures. La carrosserie “nue” de la Mii electric risque donc de souffrir en ville.
L’habitacle et les équipements de la Seat Mii electric sont de l’ordre de l’efficacité économique. Le modèle d’entrée de gamme dispose d’une dotation plutôt intéressante avec, entre autres, l’ESP, la climatisation automatique et un système d’avertisseur de franchissement de ligne. La finition “Plus” ajoute, principalement, les sièges avant chauffants et une système audio à six haut-parleurs.
Pour compenser l’absence d’un dispositif d’info-divertissement via un écran tactile, Seat a développé une application pour smartphone. Baptisée “DriveMii”, elle sait tout faire, de la navigation en passant par les informations dédiées à la conduite d’une voiture électrique et le multimédia. La facilité d’utilisation et la rapidité de cette application n’ont rien à envier aux meilleurs système d’infodivertisseemnt proposés sur les mini-citadines. De surcroît, la Mii electric est connectée car, il est possible de suivre, toujours à l’aide d’un smartphone, sa charge ou, pour les plus étourdis, de retrouver l’endroit où elle est stationnée, etc.. Quant à la qualité des matériaux et leur assemblage, ont est clairement dans un esprit low cost, seul un bandeau décoratif spécifique à la Mii electric habille la planche de bord. Il plaira (ou pas).
L’intérieur de la Mii electric, c’est surtout une habitabilité intéressante, que ce soit à l’avant et à l’arrière. Le coffre d’une capacité de 251 l est un autre très bon point à mettre au crédit de la toute petite Mii qui sait se faire grande. En effet, avec le pack “Easy Flex” qui inclut le siège passager avant réglable en hauteur, une boîte à gants fermée, la capacité de chargement est optimisé grâce à l’apport d’une banquette arrière rabattable (2/3 1/3). C’est donc avec un premier sentiment finalement plutôt positif que nous mettons le contact. Pour commencer, on se sent bien au volant de cette petite automobile. Comme évoqué auparavant, même les claustrophobes seront à leur aise.
D’un poids de 1 235 kilos, la Seat Mii electric est mue par un moteur électrique d’une puissance de 61 kW, (83 chevaux) pour un couple de 212 Nm disponible instantanément, une batterie lithium-ion d’une capacité de 36,8 kWh se chargeant de procurer l’énergie nécessaire à rouler sans émissions de CO2. L’absence de bruits désagréables, synonyme d’un mauvais assemblage, est à rajouter sur la liste des atouts de la Mii electric.
Dans les rues de Madrid, la Seat Mii electric s’est montrée d’une maniabilité exceptionnelle. Son rayon de braquage de 9,9 m est l’une de ses forces mais, ce qui la rend encore plus agréable, c’est l’agrément de conduite qu’elle propose. Sa direction est notamment précise et ses freins très sécurisants. Résultat : la Mii electric est d’une agilité à toute épreuve. De quoi oublier un intérieur très austère. On prend alors goût à se jouer des pièges de la ville, ceci dans un confort plaisant sachant que les suspensions réagissent très bien. Malgré un réglage assez souples, elles ne ternissent pas l’aspect dynamique de l’auto dans les virages.
Venons-en à l’autonomie de cette surprenante Mii electric. Grâce à sa batterie dont la capacité est un énième point fort à mettre son actif, l’autonomie de 260 km communiquée par Seat est une promesse de pouvoir rouler 200 km sans repasser par la case recharge. Pour assurer une conduite sans stress, différents modes de conduite sont proposés sur la Mii electric : “Normal”, “Eco” et, “Eco+”. En complément, la commande de la boîte de vitesses sur “D”, il est possible de choisir l’un des trois niveaux de récupération d’énergie au freinage. En mode “B”, un 4ème mode optimise encore plus la régénération des batteries. La phase de freinage s’opère alors presque toute seule. En matière de recharge, la Mii Electric est livrée en série avec un chargeur AC de 7,2 kW qui est associé à un connecteur combo de 40 kW.
En conclusion, la Mii electric est presque sans concurrence si elle est résumée à son prix agressif : à partir de 21 920 € (hors bonus écologique). Mais, comme vous avez pu le découvrir grâce à notre essai, la micro-citadine 100% électrique possède d’autres sérieux arguments. Enfin, dans la même catégorie de petites citadines, on trouve la Smart Smart EQ Forfour qui s’affiche à partir de 27 350 €, toujours hors bonus écologique.
Essai : Frédéric Lagadec
Photos : Seat
Au tour de la Porsche 911 Carrera T Type 992 (394 ch) de se montrer…
Anne Hidalgo a encore gagné. En effet, le Préfet de Police (PP) de Paris, à…
Les mauvaises nouvelles s'enchaînent pour Volkswagen Group qui devrait annoncer, officiellement dans les prochains jours,…
Le cinéma et l'automobile sont à jamais liés. Cependant, sur grand écran, la voiture vole…
Cette fois, c'est fait. Pour une durée de 5 ans, probablement à partir du 1er…
Ford Motor Company (FMC) vient de publier ses résultats financiers pour le troisième trimestre 2024…
Vous êtes actuellement sur la version allégée. Pour la version complète, cliquez sur le Logo LesVoitures.com