Dans un document de 46 pages, les experts du cabinet Deloitte présentent donc les résultats d’une enquête sur les voitures électriques menée entre octobre et décembre 2024 sur un échantillon de 1 014 consommateurs français. Force est de constater que les potentiels acheteurs d’un BEV (Battery Electric Vehicle), en France, se posent de nombreuses questions. Alors que les intentions d’achat augmentent notamment pour les voitures hybrides simples (HEV : Hybrid Electric Vehicles), de l’ordre de 2 %, celles concernant les voitures électriques stagnent à un niveau faible.
Ainsi, comme évoqué en introduction, 9 % des Français souhaiteraient passer à la mobilité électrique pour leur futur véhicule. Pour être absolument transparent et factuel, l’étude en question de 46 pages peut être téléchargée gratuitement (format PDF), en cliquant sur : « 2025 Global Automotive Consumer Study -Focus France ».
Les données publiées par le cabinet Deloitte sont ainsi en accord avec les chiffres des ventes du marché automobile français. Selon la PFA (PlateForme Automobile), en mai 2025, les immatriculations de BEV ont reculé de 2 % en France. Sur la période comprise entre janvier et mai 2025, les voitures électriques représentent 17,8 % de parts de marché, en termes d’immatriculations. Comme vous pouvez le constater en observant le tableau ci-dessus, les ventes de voitures électriques stagnent en France.
Revenons plus en détail à l’étude du cabinet Deloitte, sachant qu’au niveau européen, chez nos proches voisins, un certain désamour pour les voitures électriques est aussi à noter. Les Allemands souhaiteraient acheter un véhicule 100 % électrique à hauteur de 14 %, alors que pour la France, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Italie, on est en deçà des 10 %.
Alors quels sont les freins à l’achat d’une voiture électrique mis en avant par les Français, dans l’étude du cabinet Deloitte ? Le prix, à 52 % puis le coût de la batterie en cas de remplacement, à 43 %, et l’autonomie. Suivent, à 42 % et 40 % respectivement, les inquiétudes liées à l’autonomie et la recharge.
Enfin, terminons par une note positive, ou presque, en indiquant, même si ce chiffre est en baisse comparativement à 2024, que 52 % des Français estimeraient que le coût d’utilisation d’un BEV représenterait le critère N°1 d’achat de l’une des voitures électriques présentes sur le marché automobile.
La rédaction
Photos : LesVoitures.com et cabinet Deloitte
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