Jusqu’ici, immatriculer une voiture électrique coûtait seulement 13,76 €, correspondant aux frais fixes d’acheminement et de gestion. Cette exonération, instaurée en 2020, avait permis de stimuler les ventes de véhicules zéro émission. Cependant, avec le Projet Loi de Finances 2025 (PLF 2025), le gouvernement a décidé de réintroduire la taxe régionale pour ces véhicules, mettant fin à cet avantage fiscal. A part dans les Hauts-de-France, toutes les autres régions de France, qui récupèrent donc les bénéfices de la facturation des carte grise, vont faire passer, comme le veut l’expressions les acheteurs « à la caisse », avec l’augmentation du prix de la carte grise pour l’achat d’une voiture électrique. En photo de couverture, et dans cet article, précisons qu’il s’agit des Renault 5 E-Tech electric et Renault 4 E-Tech electric, lors du salon Rétromobile 2024.
Comme vous l’aurez compris, cette décision repose principalement sur des considérations budgétaires. La suppression de l’exonération devrait générer environ 640 millions d’euros de recettes supplémentaires pour les régions. En effet, comme évoqué dans le paragraphe précédent, la carte grise constitue l’une des principales sources de financement des collectivités locales. Face à la montée en puissance des voitures électriques, les régions ont vu leurs revenus diminuer, ce qui a motivé cette révision fiscale qui va à l’encontre du consommateur.
Dès le 1er mai 2025, le prix de la carte grise des voitures électriques sera calculé selon le même principe que pour les véhicules thermiques : il dépendra du nombre de chevaux fiscaux du véhicule et du tarif appliqué par chaque région. A titre d’exemple :
Seule la région Hauts-de-France a donc choisi de maintenir l’exonération totale, permettant aux propriétaires de voitures électriques d’y immatriculer leur véhicule sans payer la taxe régionale.
Cette nouvelle taxation pourrait impacter la dynamique du marché des véhicules électriques. Alors que le gouvernement cherche à promouvoir la mobilité dite « propre ». Cette hausse des coûts pourrait dissuader certains acheteurs. Toutefois, les incitations financières comme le bonus écologique et les aides à l’achat restent en place, bien que leur montant ait été réduit en 2025.
Enfin, avec cette réforme, la fiscalité automobile évolue, et les automobilistes devront désormais intégrer ce coût supplémentaire dans leur budget. Reste à voir si cette mesure aura un impact sur les ventes de voitures électriques dans les mois à venir, sachant que les constructeurs automobile sont loin d’atteindre leurs différents objectifs. A part les régions, personne n’y gagne donc, ni les acheteurs d’une voiture électrique, ni les marques…
La rédaction
Photos : LesVoitures.com
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