Se rendre au salon de Genève permet de s’imprégner d’une atmosphère étrange où deux mondes cohabitent. Aux côtés des big three contemporains que sont les groupes Volkswagen, Toyota et General Motors, se trouvent des constructeurs que le profane ne connaît pas mais qui, pourtant, représentent la quintessence de l’art automobile.
D’aucuns crieront au scandale pour l’utilisation du terme “art” pour qualifier une simple automobile mais, à bien y regarder, il s’agit bel et bien d’art et pas d’art industriel, car quasiment tout est fait à la main. Depuis quelques années, l’on assiste à la résurgence du “vintage”, du “fait main”, du “à l’ancienne”. Le secteur automobile lui non plus n’y échappe pas depuis plus d’une décennie.
Parmi ces constructeurs dits de niche, nous pouvons citer notamment la marque Koenigsegg et la marque Pagani qui portent toutes deux le nom de leur fondateur. Depuis 2006, une autre marque, somme toute plus confidentielle encore, car n’ayant pas encore gagné ses galons, essaie de se faire une place au saint des saints. Cette marque c’est Zenvo. D’origine danoise, ses créations revendiquent le statut d’Hypercar. La marque profite de la formidable vitrine qu’est Genève pour accroître sa visibilité mais aussi et surtout sa crédibilité.
Si l’industrie s’automatise à vitesse grand V, l’information et la vitesse de diffusion suivent la même évolution. Aussi, lorsqu’un raté touche un secteur ou un modèle, les choses se savent et, très vite…surtout lorsqu’elle est diffusée par la plus suivie des émissions de télé consacrée aux voitures, Top Gear. L’essai du premier modèle de Zenvo avait tourné au fiasco quand, lors du tournage, freins et embrayage refusaient de fonctionner correctement. L’apothéose ou plutôt le fond du trou a été atteint quand le modèle réparé s’est mis à prendre feu. Afin de se “racheter une conduite”, Zenvo présentait donc plus qu’une évolution mais bel et bien une refonte très profonde de feue (sans jeu de mots) la ST1.
Limitée comme sa devancière à seulement 15 exemplaires pour un prix qui avoisine le 1 500 000 €, elle est motorisée par un V8 à plat de 5.9 l de cylindrée dont la puissance -non communiquée- devrait dépasser les 1 100 ch.
Dotée de deux types de boîtes, une avec commandes au volant via les palettes et l’autre séquentielle plus typée course, elle sera bridée à 375 km/h, excusez du peu. Assez proche de l’ancien modèle, on parle d’ailleurs plus d’évolution stylistique, c’est à l’intérieur que beaucoup de choses ont évolué à commencer par une orientation des commandes vers le conducteur. En outre, la marque propose un service de personnalisation à l’envi afin de caler aux standards d’attentes et d’exigences de ce type de clientèle.
Si ce modèle vous parait trop consensuel, il est à noter que le second modèle présenté sur le stand et nommé TSR est destiné à une utilisation circuit, celui-ci ayant subi une petite cure d’amaigrissement, bénéficiant d’un kit aérodynamique retravaillé, de pneus slick et de la boîte séquentielle.
Pour conclure, plongez dans l’univers du constructeur danois grâce à la vidéo officielle de présentation de la ST1. Moteur, action !
Texte : Charles Oulan
Photos : LesVoitures.com
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