C’est sur le circuit de Magny-Cours que se sont déroulées les 24 et 25 septembre derniers les premières qualifications de l’Audi Endurance Expérience. Cette course particulière, affiliée à la FFSA, permet à une poignée d’heureux clients et de prospects de la marque aux anneaux de découvrir la course automobile, en immersion totale dans la peau d’un pilote. Retour sur la 5ème édition de cette course particulière…
C’est donc 25 équipes de 5 personnes qui se sont affrontées sur le circuit technique de l’ancien Grand Prix de France de Formule 1. Dès l’arrivée sur le circuit nivernais, chaque pilote a pu se plonger dans l’ambiance particulière des paddocks de circuits. Les 25 Audi A3 1.8 TFSI quattro étaient toutes alignées, tels des chevaux attendant le départ pour bondir de leur box.
Chaque A3 a été mise aux normes de la course automobile : coupe-circuit, arceaux de sécurité, extincteur, etc… Exit la banquette arrière et bonjour les sièges baquets. En dehors de ces modifications, les pièces de l’auto sont identiques à celle de l’A3 de série. La boîte automatique S tronic avec palettes au volant y compris.
Une fois les montures découvertes, une autre surprise attend les pilotes en herbe. Passage au vestiaire pour s’équiper de la panoplie complète d’un pilote qui se respecte : combinaison, bottes de conduite, gants, cagoule. Les 125 amateurs qui sont rentrés en sont ressortis transformés. En apparence pour l’instant en tous cas ! De concert, tous les participants se sont alors dirigés vers la Salle Ayrton Senna, la même qui accueillait tous les briefings de Grand Prix de Formule 1 !
La course se déroulera donc en quatre parties. Chaque équipe commencera par une session d’une heure trente au cours de laquelle chaque pilote recevra une formation d’un coach pilote instructeur. Puis chaque équipe participera à une heure trente d’essais libres afin de s’habituer au véhicule et au tracé technique du circuit de Magny-Cours. Après une pause dîner, les équipes se regrouperont pour la première manche de trois heures, de nuit, dont le départ sera donné à 21h. La seconde manche aura lieu le lendemain, de 9h à 12h. Enfin, la dernière manche aura lieu de 14h à 17h.
Sur chacune des courses, chaque pilote devait conduite au moins 25 minutes. Sur chaque manche, neuf arrêts au stand d’une minute étaient obligatoires. La gestion du véhicule revêtait un aspect primordial : il s’agissait bien, comme son nom l’indiquait, d’une course d’endurance ! L’essence, les pneus, les plaquettes et disques de frein devaient être ménagés pour éviter au maximum d’avoir à les changer pendant la course. Des temps forfaitaires de mécaniques étaient appliqués en pénalité en cas d’intervention : 4 minutes pour des pneus, 8 minutes pour des plaquettes, et 12 minutes pour des disques et plaquettes.
A 20h45, une ambiance électrique règne sur le circuit. Toutes les équipes se rassemblent autour de leur voiture, positionnée sur la grille de départ. Le premier pilote s’installe dans l’auto, aidé de ses compagnons de course. La tension monte d’un cran lorsque le commissaire de course demande l’évacuation de la piste. Les premiers relayeurs restent alors seuls face à eux-mêmes, dans leur cockpit, concentrés sur le véhicule de devant. La R8 LMS part alors en tête du tour de chauffe…
A la fin du premier tour, la R8 LMS ralentit, et toutes les voitures qui roulaient alors en file indienne se regroupent dans une configuration similaire à celle de la grille de départ. La R8 LMS rentre alors aux stands. Les A3 repassent sur la grande ligne droite de départ, compactes… Et les feux passent au vert ! Toutes les autos bondissent en avant, et une nuée de 25 véhicules se présente groupée à l’abord du premier virage.
Peu à peu, la course se lisse et les véhicules s’espacent. Chaque personne peut alors véritablement conduire à son niveau, sans être ralenti par les plus lents ou être tenté de coller les plus rapides en mettant en danger la durabilité son véhicule. Les pilotes ont été surpris pour cette première manche de la course : habitués au circuit pendant les essais, la nuit leur a ôté tous leurs repères ! Il m’a bien fallu deux tours pour reprendre mes marques au niveau des trajectoires et surtout des distances de freinage !
Les relais s’enchainent et les pilotes se relaient, chaque équipage aidant le pilote sortant à s’extraire du véhicule et le suivant à s’y arnacher, le tout en moins d’une minute ! Les véhicules fusent sur la piste, fendant la nuit de trainées rouges laissées par leurs freins rougeoyant sous l’effet des contraintes subies. A minuit, le drapeau à damier flotte s’agite au-dessus de la piste, signifiant la fin de la course. C’est l’heure du bilan pour toutes les équipes.
Quelques heures plus tard, après une courte nuit, les pilotes se retrouvent sur le bitume du circuit pour élaborer leur nouvelle stratégie de course et préparer le départ de 9 heures. Les véhicules se mettent en place sous un ciel bas et brumeux. La visibilité sur le circuit reste néanmoins bonne. Quelques tours après le ballet bien rodé de la sublime R8 LMS, le crachin commence à tomber. Finalement, c’est la pluie qui se déverse sur le circuit. La piste est rapidement détrempée, ce qui entraine quelques sorties de pistes et des pertes de contrôle, sans conséquences fort heurseument. La vitesse diminue un peu et le temps au tour s’allonge de quelques secondes, mais la pluie amène un regain de concentration de de compétitivité au sein des équipes. C’est aussi le moment pour les plus brutaux de changer les premières pièces. Les plaquettes de frein commencent à être bien entamées !
Après une pause déjeuner, les équipes se retrouve pour la dernière manche. La gestion de notre véhicule presse est pour le moment optimale : tandis qu’à peu près tous les véhicules auront à changer au moins les plaquettes, nous pensons nous en sortir sans intervention mécanique. La course de l’après-midi se révèle plus paisible que celle du matin : le beau temps est revenu, et la piste sèche rapidement. Les temps au tour redescendent tandis que le rythme accélère. Les arrêts au stand et notamment le passage par la mécanique bousculent quelque peu les équilibres, et grâce à sa gestion du véhicule, le team média parvient à se hisser à la 7eme place de cette dernière manche !
C’est dans une ambiance de camaraderie que tous se retrouvent au pied du podium, pour célébrer les vainqueurs. De camaraderie mais aussi une pointe de jalousie ! Les premières équipes inscrites par sur MyAudi (réseau Audi), ainsi que les premières équipes inscrites par le réseau de concessionnaires partenaires se qualifient en effet pour la grande finale, qui a lieu sur un circuit de glace construit pour l’occasion en… Laponie ! D’autres heureux et talentueux concurrents les rejoindront, selon l’issue des deux autres manches qualificatives les 5 et 6 novembre sur le circuit Bugatti du Mans et les 26 et 27 novembre sur le circuit Paul Ricard au Castellet.
C’est donc un évènement hors du commun, électrisant, une expérience unique dans une vie qu’Audi organise pour ses clients. Une irrépressible envie de participer ? Achetez une Audi, et inscrivez-vous sur MyAudi ! Ou bien rapprochez-vous d’un concessionnaire de la marque aux anneaux pour en savoir plus. Une chose est sûre, la maison d’Ingolstadt soigne ses clients.
Reportage : Guillaume Ingelaere
Photos : Audi
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