Elle était attendue, des adeptes de la marque italienne ont fait des kilomètres pour la voir sur le stand Alfa Romeo du Salon de Genève, la Giulia est enfin de retour. Ce constructeur en manque de charisme sur ces modèles sportifs depuis trop d’années semblerait revenir aux affaires avec la magie d’antan. Après la naissance de la démoniaque Giulia Quadrifoglio Verde capable de battre le record du tour sur la boucle nord du Nürburgring dans le segment des berlines, la version familiale arrive à Genève avec de sérieux atouts.
Elle est italienne, cela ne fait aucun doute. En cette époque si bénéfique aux berlines allemandes qui semblent avoir un franc succès, la finesse méditerranéenne apporte un caché non négligeable. A la simple vue de la face avant, l’agressivité omniprésente rappelle la prestance peut-être oubliée d’une vraie Alfa Romeo. Effectivement moins violente que sa grande sœur Quadrifoglio Verde, la berline familiale séduit par ses proportions et son homogénéité.
A l’intérieur, l’atmosphère pourrait presque être reposante grâce à une fluidité des lignes sans appel. Néanmoins, la position derrière le volant à méplat, les doigts posés sur les palettes du sélecteur de vitesses, la température peut très vite monter et nous faire basculer vers un autre univers moins avouable. Ajoutons à cela une technologie embarquée en accord avec le patrimoine sportif de la marque. C’est au tour de Magneti Marelli de faire son apparition dans l’habitacle avec son système Connect Nav 3D 8,8’’. Une avancée technique gérée par la commande rotative Rotary Pad et l’écran TFT afin d’optimiser au mieux le flux d’informations accessibles dans l’auto. Une perle associée à un tout nouveau système audio Harman Kardon Sound Theatre qui fera le bonheur des amoureux du son de qualité. Là encore nous parlons de la finesse du travail accompli sur cette Giulia.
Pour la mécanique, Alfa Romeo ne pouvait faire autrement que de proposer un panel important de motorisations allant des plus sages et économiques, à la plus rageuse et envoutante qui s’accordera avec le charisme des Alfa Romeo de la belle époque. Tout débute avec un 2.2 l JTDm allant de 150 à 180 chevaux accouplé à deux boîtes de vitesses au choix. Soit la boîte manuelle à 6 rapports soit l’automatique à 8 rapports. Du côté noble de l’essence, un 2.0 l de 200 chevaux aidé par la boîte de vitesses à 8 rapports joue la carte d’entrée de gamme, et le V6 2.9 l bi-turbo de 510 chevaux de la Quadrifoglio Verde se contentera de la boîte manuelle à 6 rapports bien plus sportive.
Mais la principale information mécanique si situe au-delà des motorisations et d’une répartition des masses maîtrisée. Les Giulia seront des propulsions ! Un clin d’oeil plus qu’honorifique pour le passé de la firme italienne.
Lorsque l’on parle de plaisir de conduite, et d’expérience envoûtante, la Giulia semble se positionner aux avant-postes. Néanmoins seuls les tarifs de la version ultime Quadrifoglio Verde ont été communiqués avec une oscillation entre 79 000 et 94 170 € pour la version Launch Edition. Pour le reste, nous devrons patienter jusqu’à la date d’ouverture des carnets de commandes au mois d’avril. Voici la vidéo de la Giulia à Genève.
Texte : Guillaume Pons
Photos : LesVoitures.com et Alfa Romeo
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