Les pilotes de Formule 1 ont, bien sûr, l’habitude d’accéder à des voitures extraordinaires mais, on peut néanmoins considérer qu’être au volant de l’Aston Martin Valkyrie a été un grand moment pour le duo qui défendra les couleurs Red Bull Racing. En effet, il y a quelques semaines, Lewis Hamilton n’a pas eu le droit de passer derrière le volant de la Mercedes-AMG Project One, le champion britannique ayant juste eu la possibilité de l’observer lors d’un roulage.
L’Aston Martin Valkyrie va donc entrer dans sa phase de production dans les jours qui viennent. Développée conjointement par Adrian Newey, Red Bull Advanced Technologies et Aston Martin, la Valkyrie de très petite série est motorisée par un V12 6.5 l Cosworth atmosphérique capable d’atteindre 11 000 tr/min. Quant au système hybride, il est issu directement de la F1 car, il s’agit d’un KERS, la puissance cumulée de l’Hypercar étant annoncée pour 1 176 chevaux alors que son couple est promis pour 900 Nm.
Pour rappel, l’Aston Martin Valkyrie a été annoncée en 2017. 150 exemplaires de la Valkyrie « standard » seront ainsi produits et 25 dans sa configuration AMR Pro, ceci sachant qu’une version dédiée à la compétition devrait être engagée dès la saison 2020/2021 du FIA WEC dans la nouvelle catégorie Le Mans Hypercar mais, des rumeurs laissent à croire qu’Aston Martin pourrait revoir sa position sur son projet en FIA WEC. Sur la grille de départ des 24 Heures du Mans 2021, trois Valkyrie sont attendues si le programme Endurance Aston Martin est maintenu. D’après la firme de Gaydon, elles évolueront sans le système hybride, ce que le réglement de la catégorie permet.
Alex Albon nous livre ses sensations après son essai de l’Hypercar :
« C’était incroyablement excitant d’avoir cette opportunité de piloter l’Aston Martin Valkyrie et la première chose qui m’a frappé a été l’aspect visuel de l’Hypercar car elle est géniale ! Évidemment, il y a encore du développement à faire mais, on se sent bien à son volant surtout que l’équilibre entre les virages est parfait, c’est léger et précis au volant. Bien sûr, comparativement à une F1, vous manquez d’appui mais, vous sentez toujours les G dans les virages et la Valkyrie est clairement plus proche d’une F1 que d’une voiture de route normale. C’est assez spécial. Je dois juste mettre la main sur un des exemplaires ! »
Enfin, rappelons que la Valkyrie avait déjà évolué à Silverstone, c’était l’été dernier en marge du GP de Grande-Bretagne puis en compagnie de la Valhalla (à voir en vidéo en cliquant ici).
La rédaction
Photos : Aston Martin
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