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Mercedes-Benz Classe G : il fête ses 40 ans, essai

Pour fêter ses 40 ans, le Classe G s’offre une seconde génération apparue en 2018, restant fidèle à l’esprit du 4×4 d’origine. Ce véhicule autrefois destiné au tout-terrain est aujourd’hui clairement positionné sur le marché du luxe. L’accent placé sur le confort, la finition en sont la preuve. Voici l’essai du Mercedes-Benz Classe G 500 au V8 de 422 chevaux.

Pour cette deuxième génération, Mercedes a su gardé intact ce qui a fait le succès de son 4×4 : son design ! Bien que les dimensions des phares et de la calandre aient légèrement évolué, le nouveau Classe G est presque identique au modèle originel destiné, en 1979, à un strict usage militaire. Une décision qui se comprend facilement lorsque l’on voit que ses lignes carrées, son look imposant et robuste n’ont rien enlevé à son charme à la fois atypique et simple. Le nouveau Mercedes-Benz Classe G succède donc dignement à son aîné.

Ce titan ne passe pas inaperçu avec ces 4,817 m de long, 1,969 m de haut et 2,013 m de large (sans rétroviseurs). Monté sur une nouvelle plateforme AMG, ce véhicule haut perché gagne 170 kg sur la balance grâce à l’utilisation de matériaux plus légers mais, le Mercedes-Benz Classe G 500 affiche néanmoins plus de 2,4 tonnes sur sa fiche technique.

Si, à l’extérieur, ce mastodonte parait toujours un peu rustre avec ses lourdes portes très classiques de 4×4, à l’intérieur c’est une toute autre affaire. Le G 500 a choisi clairement sa clientèle. Celui qui, à l’origine, est destiné à crapahuter sur les chemins boueux, vise aujourd’hui une clientèle de luxe et son intérieur haut de gamme ne manque pas de le faire remarquer.

Une fois confortablement installé à bord, on retrouve l’immense pavé numérique rectangulaire, le Widescreen, qui orne l’habitacle comme les autres modèles de la marque à l’étoile. Rappelons que ce dispositif high-tech est apparu, pour la première fois, sur la Mercedes-Benz Classe A, ceci en 2018. Celui-ci fait office d’instrumentation digitale et englobe, au centre, le système tactile d’infodivertissement. En complément, le volant équipé de pads permettant également l’accès à différents paramètres (navigation, multimédia, etc…).

Le souci du confort est poussé à l’extrême, ainsi, avec le « Pack sièges multicontour Actif » (option : 3 700 €) vous pourrez choisir parmi l’un des 8 programmes de massage, dont le massage aux pierres chaudes. Ajoutez à cela la « fonction dynamique » qui gonfle le siège du côté opposé, en virage quand vous tournez, ceci pour éviter de vous faire balader dans les courbes les plus sévères et, vous obtiendrez le 4×4 le plus premium du marché. Le passager avant dispose en plus d’une imposante barre de maintien située devant lui. A l’arrière, les passagers gagnent 15 cm d’espace pour les jambes et le coffre affiche un volume de 454 litres.

Pour propulser ce « titan », on peut compter sur les 422 chevaux et 610 Nm du V8 4.0 l. La version G 63 affiche, quant à elle, 585 chevaux et 850 Nm. Au volant du Mercedes-Benz G 500, on ressent une agréable sensation de pleine puissance sur la route comme en agglomération, le tout combiné à un confort poussé à l’extrême et une totale sécurité ressentie. Dans les virages, le poids de la « bête » se fait ressentir mais, la direction précise permet d’ajuster facilement la trajectoire. Avec sa garde au sol relevée à 24,1cm, le 4×4 se montre toujours aussi à l’aise en off-road, pour le plus grand bonheur des aventuriers. Tout ce plaisir à un prix, celui de la consommation d’essence qui culmine à 20 l/100 km !

Pour conclure, il est encore difficile de trouver, aujourd’hui, un compétiteur à la hauteur du mythique Mercedes-Benz Classe G . On pourrait nommer le « so British » Land Rover Defender qui vient d’ailleurs d’être renouvelé mais, il manque d’agressivité face à son rival allemand. Pour pousser la comparaison vers les récents SUV de luxe, le Bentley Bentayga V8 semble trop chic et élégant face au « bad boy » qu’est le Classe G. Sans aucun doute, même après 40 ans, la Mercedes-Benz classe G fait route à part.

Pour posséder cette icône automobile, il faudra débourser la somme minimum de 111 952 € (G 500 finition Style) et à partir de 166  351 € pour le Mercedes-AMG G 63. Depuis 1979, le « dinosaure » n’a rien perdu de sa prestance ni de sa majesté, nous verrons si c’est toujours le cas pour la prochaine version qui s’annonce toute électrique.

Texte : Guillaume de Gaillard

Photos : LesVoitures.com (Thomas de Chessé)

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Guillaume dg

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