Dans la famille Nissan, je voudrais la berline. Avec la Pulsar, Nissan ajoute à sa gamme l’offre qui lui manquait, celle d’une voiture compacte du segment C. Surfant sur le succès du Qashqai, la marque japonaise compte bien se faire une belle place sur ce segment très concurrentiel, car il représente les ventes les plus importantes en Europe. La Pulsar est-elle prête pour relever ce défi ? La réponse à travers notre essai…
Depuis 2006 et l’arrêt de commercialisation de l’Almera, Nissan a délaissé le segment C pour se concentrer sur la création de nouveaux styles automobiles. Le Juke et surtout le Qashqai faisant bouger les lignes depuis peu. Ainsi, le premier crossover de l’histoire naquit en 2007. La suite vous la connaissez, plus aucune marque ne peut se permettre de ne pas avoir un crossover à son catalogue.
Esthétiquement, la Pulsar ne révolutionne pas le segment C, mais reprend intelligemment les récents codes développés par Nissan : lignes modernes et identité visuelle forte. Cette dernière étant représentée par la calandre et le logo entouré d’un beau V chromé comme pour les Qashqai et X-Trail. Les flancs de la compacte font apparaître des passages de roues aux bordures droites qui sont accompagnés par une ligne qui fuit en courbe dans le but de projeter le rendu de l’auto vers l’avant.
La courbe située plus haut crée le lien avec l’arrière du Pulsar. Et sur ce dernier point, Nissan ose et fait preuve d’originalité notamment grâce à un diffuseur joliment dessiné. Comme pour l’avant, les feux arrière ont une place importante et ils proposent, avec le pare-chocs imposant, une puissance visuelle indispensable à celle qui s’attaque aux Volkswagen Golf, Peugeot 308, Renault Mégane et autres Citroën C4.
D’une longueur de 4,387 m pour 1,768 m de large, la nouvelle Pulsar possède déjà des dimensions plus grandes que les berlines concurrentes précédemment citées. Mais ce n’est pas tout, car l’empattement de la Pulsar est le plus élevé de la catégorie avec 2,70 m. Rajoutez à ce chiffre celui de la hauteur, soit 1,52 m, record du segment, et vous obtiendrez une habitabilité exceptionnelle et bien sûr un volume de chargement intéressant, même si il reste inférieur à celui de la 308 (420 litres) avec 385 litres.
Cependant la Pulsar peut se vanter de battre la référence Golf avec 5 litres de plus. Ces chiffres étant ceux avec la banquette arrière en place. Plus qu’un point fort, le fait que 3 enfants ou 3 adultes puissent bénéficier d’un espace conséquent à l’arrière est un gage de confort indéniable.
Du côté des motorisations, Nissan fait dans la simplicité. 2 moteurs 4 cylindres sont disponibles, un essence 1.2 L DIG-T 115 boîte manuelle à 6 vitesses ou séquentielle Xtronic à 7 rapports et un diesel dCi 110 uniquement proposé en boîte manuelle. Sur la route, le DIG-T 115 nous a clairement surpris par son dynamisme et sa large plage d’utilisation. Ce petit bloc de 1 197 cm3, bien aidé par un turbo, réagit instantanément à chaque passage de vitesse. Son couple de 190 Nm est accessible très tôt,dès 2000 tr/min. Au niveau des consommations, le moteur essence ne “boit” que 5,0 l/100 km en cycle mixte et aucun malus ne vous sera demandé grâce aux 117 g/km d’émissions de CO2. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, le comportement de la Pulsar est infaillible.
A son volant, la berline compacte japonaise génère une sensation de sécurité absolue de part sa stabilité en courbe et son freinage efficace. Le comportement de la Pulsar est littéralement impressionnant. Après les heureux passagers arrière, le conducteur tient entre ses mains une voiture très plaisante à conduire. Résultat : tous les membres de la famille seront comblés.
Même constat pour la version au carburant lourd. Le 1,4 litre de 110 chevaux se montre parfait pour mouvoir la nouvelle Nissan. Issu de l’alliance Renault-Nissan, il ne consomme que 3,6 l/100 km et n’émet que 94 grammes de CO2/km. A noter que la technologie Stop & Start est présente en série que ce soit en essence ou en diesel.
Concernant les finitions, on retrouve les 4 niveaux chers au constructeur nippon : Visia, Acenta, Connect Edition et Tekna. Il faut aller chercher la finition Connect Edition pour bénéficier d’éléments esthétiques qui nous semblent indispensables à la sobre Pulsar comme les jantes alliages de 17″, les vitres latérales arrière et vitre de hayon surteintées. De plus, ce 3ème niveau de finition dispose du système de freinage d’urgence autonome (AEB) et du NissanConnect qui accentue nettement le confort grâce à son écran tactile de 5,8″. Et pour seulement 625,00 €, le “Pack Technologique” vous offrira les dispositifs de sécurité éprouvés : Nissan Safety Shield, Nissan AVM – Vision 360°.
En revanche, il est dommage que les phares à LED soient en option en ConnectEdition et indisponibles sur les finitions Visia et Acenta. Autre point faible, la qualité des tissus des sièges si on n’opte pas pour la sellerie cuir de la finition Tekna. A part cela, l’habitacle de la Pulsar est réussi, la qualité des autres éléments est excellente.
Souffrant de très peu de défauts, malgré une offre de motorisations très restreinte et un seul type de carrosserie, mais grâce à des technologies de conception maîtrisées, Nissan réussit son retour au sein du segment C. Une version de 190 chevaux étant attendue au printemps 2015, avec un design revu par quelques subtiles touches. D’ores et déjà, la Nissan Pulsar a tout pour plaire et séduira de nombreuses familles et jeunes souhaitant un véhicule homogène dont le confort et le comportement sont ses qualités premières. Les “plus pressés” devront patienter jusqu’à la commercialisation de la Pulsar Nismo, présentée sous forme de concept au Mondial de l’Automobile 2014.
Enfin et parlons tarifs, la Pulsar se positionne parfaitement dès son entrée de gamme avec 18 790,00 € pour la version DIG-T 115 Visia. A prix équivalent, la Peugeot 308, facturée de base à 18 200,00 €, ne propose que 82 chevaux (1,2L PureTech 82 BVM5 Access). Et la première Golf s’offre à 18 950,00 € mais également pour moins de puissance, soit les 85 chevaux de la 1.2 TSI Trendline. A puissance équivalente, la Renault Mégane 1.2 TCe 115 s’affiche à 20 700,00 €. Et pour être tout à fait complet, la Citroën C4 1.4 VTi de 95 chevaux se positionne à partir de 19 990,00 €. L’offre Pulsar la plus complète étant pour nous la DIG-T 115 Connect Edition avec l’option “Pack Technologique” à 22 565,00 €. La stratégie de Nissan est en marche, le segment C en est la cible, les pulsations de la nouvelle berline compacte battent déjà fortement vers des objectifs de ventes qui seront sans nul doute atteints et dépassés.
Texte, essai et photos : Frédéric Lagadec et Alexandre Besançon (Pulsar Nismo Concept)
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