A peine un mois après une 84ème édition des 24 Heures du Mans mémorable, le tracé sarthois accueille pour la 8ème fois les anciennes gloires de la plus belle course du monde. Du 8 au 10 juillet, les voitures de course et prototypes qui ont évolué de 1923 à 1981 au Mans, seront réunis grâce à cet événement organisé par Peter Auto. Et c’est sur le grand tracé des 24 Heures du Mans que le spectacle aura lieu.
Plus de 400 bolides s’affronteront ce week-end au Mans dans de véritables courses. Les voitures engagées au Le Mans Classic 2016 sont réunies par catégorie. Ainsi, 6 plateaux feront le spectacle au Mans. La grande nouveauté, et épreuve phare de cette année, est représentée par le retour en piste des monstrueuses Groupe C au sein d’une 7ème catégorie exclusive.
Environ 50 prototypes évolueront et parmi ces fantastiques voitures on trouve 12 Porsche 962, 2 Mercedes-Benz C11, 2 Peugeot 905 EV1 Bis. Voici en détail la présentation des 6 autres plateaux :
Les Pionniers et la poussière, puis la domination des 8-cylindres en ligne. C’est sur un long circuit (17,262 puis 16,340 km) non goudronné que les Bentley Boys prennent l’avantage sur Chenard & Walcker. Par deux fois devancée par Lorraine Dietrich, la marque britannique garde tout de même la suprématie grâce à des cylindrées qui augmentent au fil des années de 3 à 6,5 litres.Sur un circuit qui passe en 1931 à 13,492 km, les 8 cylindres en ligne ont le vent en poupe. Alfa Romeo, avec ses 2,3 litres à compresseur, détrône Bentley et continue sa moisson, relayé par Bugatti qui ne laisse ensuite que deux occasions aux 6 cylindres de Lagonda et Delahaye. Le record de participation est battu en 1935 avec 58 voitures sur la grille de départ.Mais en 1940, l’heure n’est plus au sport automobile. Le canon gronde et pendant dix ans il ne sera pas plus question des 24 Heures du Mans que des autres épreuves sportives.
Le retour des Verts…Pour la reprise après dix années d’interruption, nombre de marques ont disparu au profit de nouvelles autres. C’est d’ailleurs un tout récent constructeur –Ferrari- qui s’adjuge cette première course d’après guerre. Cependant, les années 50 sont indéniablement les années Jaguar, Types C et D en tête. Talbot (1950) et Mercedes (1952) défendent durement leur victoire. L’édition de 1955 qui s’annonçait avec un plateau magnifique, est endeuillée par un terrible accident. Nouvelles installations et une piste élargie et raccourcie accueillent alors l’édition 1956 qui, pour la première fois depuis 1924, n’a pas lieu en juin.
Les Rouges passent… et gagnent ! Après avoir asservi les 1000 Miglia, Ferrari s’impose au Mans avec sept victoires à partir de 1958, année où sur 24 heures de compétition, quinze se disputent sous la pluie et trois sous le déluge… Cependant en 1959, Aston Martin se glisse, entre deux, sur la première marche pour sa seule et unique victoire au Mans, confirmant ainsi son succès au Nürburgring. La firme anglaise ne réitérera pas l’année suivante, même si elle réalise l’exploit de voir deux de ses cinq voitures figurer parmi les 13 rescapées des 55 engagées. En 1961, Ferrari fait aussi bien que Bentley et Jaguar en accrochant une cinquième victoire.
Cavallino encore et toujours, mais les Américains débarquent… En 1962, Ferrari monopolise le podium et devient le constructeur le plus titré dans la Sarthe alors qu’après quatre victoires en huit participations, Olivier Gendebien annonce une retraite plus que méritée. Cette année-là voit onze GT parmi les 13 premiers. En 1963, Le Mans découvre la turbine avec BRM/Rover qui reviendra en 1965. Si cette même année voit encore la victoire du Cavallino, Ford débute discrètement sur les terres mancelles avec une Lola GT moteur Ford pour revenir en force l’année suivante avec trois GT40 et 2 Cobra Daytona. Le regretté Phil Hill lui offre également le record du tour ! Même la neuvième victoire Ferrari est américaine puisqu’elle est remportée par la 275LM du N.A.R.T (North American Racing Team) !
C’est… l’Amérique toujours, mais Porsche assure. Dès 1966, le moteur central prend l’avantage. Ford montre les dents et terrasse Ferrari pendant deux années de duels spectaculaires, allant même jusqu’à monopoliser le podium en 1966. L’année 1967 voit les 24 Heures du Siècle, tant la qualité du plateau est exceptionnelle. Egalement année de tous les records, elle conduit les instances sportives à réguler la cylindrée des prototypes. Le géant américain persiste et signe en 1968 puis en 1969 : la Ford GT40 a acquis ses lettres de noblesse. C’est alors au tour de Porsche, qui change de vitesse et bat des records qui tiendront quatre décennies avec 222,3 km/h de moyenne sur 24 heures en 1971, de s’imposer.
Ford s’impose, Matra s’accroche, Porsche guette… En 1972, une modification du règlement anéantit les Porsche 917. Fins prêts, les V12 Matra prennent la relève pour trois victoires d’Henri Pescarolo, puis… s’en vont. L’édition 1975 est domptée par la Gulf Mirage (1ère et 3ème places) qui permet à John Wyer de rejoindre les rangs des maîtres de l’endurance. C’est également la première des trois années victorieuses successives de Jacky Ickx qui donnent au champion belge l’occasion de partager le record des victoires avec son compatriote Olivier Gendebien. Record désormais battu par le Danois Tom Kristensen qui en a totalisé neuf en 2013.. Mais en 1978, c’est au tour du Coq Gaulois de chanter. Renault gagne sur toute la ligne avec l’Alpine qui, aux mains des Français Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud, tient la dragée haute de bout en bout à Porsche alors que celle d’un autre pilote français, Jean-Pierre Jabouille s’accapare le record absolu. En 1979, le circuit est modifié. Juste avant qu’apparaissent sur la piste les Ferrari BBLM et les BMW M1 et que Porsche attaque une collection de victoires dont le nombre reste de nos jours inégalé.
Plusieurs constructeurs seront présents au Mans lors du Le Mans Classsic. Fiat honorera ces marques Abarth et Alfa Romeo avec une structure de 250 m2 qui abritera quelques-uns des modèles les plus emblématiques de ces deux marques : la légendaire Abarth 124 Rally Gr.4 (1975), une Alfa Romeo Giulia T.I Super (1963), un coupé 1750 GT Am (1970) et une impressionnante 33/3 Le Mans (1970).
Ford prendra la piste avec des médias lors de parades. La nouvelle Fiesta ST200 et des derniers modèles Black Series (Fiesta ST Black Series, Focus ST Black Series, Focus RS Black Series, Mustang Black Series) fêteront la victoire de la Ford GT d’il y a trois semaines. La voiture sera d’ailleurs exposée.
BMW France fournira les voitures de sécurité et aura également le privilège de réaliser des baptêmes de piste avec les nouvelles BMW M2 Coupé, M3 berlines et M4 Coupé sur le grand circuit.
Le Mans Classic, c’est aussi de nombreuses animations et des concerts. Le samedi 9 juillet à 16h00, la star américaine Pharrell Williams, chanteur, auteur, compositeur et producteur de nombreux titres à succès dont la célèbre chanson Happy, donnera le départ de la 8ème édition du Mans Classic dont voici le programme des courses.
Source : Peter Auto
Photos : Peter Auto, Ford et Automobile Clud de l’Ouest
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