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Les Grandes Heures Automobiles : un bilan 2018 mitigé

Juste avant le Mondial de l’Auto, les 29 et 30 septembre, se tenait le rassemblement Les Grandes Heures Automobiles sur l’autodrome de Linas-Montlhéry. Construit en 1924, ce site est devenu, au fil du temps, la mémoire du Sport Auto français. Retour sur l’édition 2018 de l’événement.

Soyons directs, Les Grandes Heures Automobiles 2018, ne resteront pas à nos yeux dans les annales. De nombreuses failles en termes d’organisation ont ainsi un peu « gâché » la fête. Cette année, nous avons choisi de nous déplacer à Linas-Montlhéry en tant que visiteur, ceci dans le but de « tester », lors de la journée du samedi, Les Grandes Heures Automobiles comme un « simple » passionné d’automobiles anciennes.

Notre expérience débute à l’entrée. Nous devons déboursé 27 € pour un accès. Ce tarif nous semble excessif. Sur le parking, des bénévoles de l’organisation semblent dépassés par le flux des voitures. Après plus d’une heure d’attente, ce qui nous laisse le temps d’observer (ou pas) une navette fantôme dont l’activité est de parcourir les parkings, sans aller jusqu’au circuit. Ainsi, le chauffeur du bus nous indique qu’il n’évolue que sur cet immense espace de stationnement. Précisons que l’un des bénévoles avait précisé que ces navettes pouvaient nous amener au plus proche du tracé, mais, et c’est du vécu, cela n’a pas été le cas.

Après une longue marche à pied, nous arrivons enfin au coeur de Les Grandes Heures Automobiles. Il est facile d’imaginer la difficulté pour les personnes âgés et autres familles avec enfants de réaliser le même périple du parking au circuit.

Avant de découvrir d’autres photos des voitures d’antan an piste, évoquons l’événement. Si nous devions nous rappeler d’un plateau, sans aucun doute, il s’agirait du D, celui dédié aux monoplaces ! Avec ses personnalités, les deux Formule 1 Ferrari Type 156 dites « Sharknose » de 1961, pilotés par Jason Stuart et Arturo Merzario ont fait sensation. C’est cette monoplace qui avait permis à Phil Hill de gagner le titre la même année.

Peugeot n’était pas de la partie cette année. Il en résulte une perte d’attractivité certaine. Rappelons que Sébastien Loeb était présent l’année dernière pour réaliser des démonstrations à bord de sa Peugeot 208 T16 Pikes Peak. A noter également que, cette année, les autres plateaux n’ont pas été très homogène.

En espérant que les organisateurs corrigent le tir car, le week-end de Les Grandes Heures Automobiles reste unique en son genre. La preuve, comme promis, grâce à nos clichés.

Texte : Thomas de Chessé

Photos : Alexandre Besançon – LesVoitures.com

Publié par
Frédéric Martin

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