Lourde est la responsabilité du Mercedes-Benz GLC. Le nouveau SUV, qui a été présenté récemment à Francfort, a pour objectif de remplacer le GLK dont l’échec commercial a été important. Face au GLC, les Audi Q5 et BMW X3 sont déjà bien en place sur le segment des SUV de taille moyenne qui flirtent sur l’univers des voitures tout-terrain. Nouveau look pour une nouvelle vie ? Voici l’essai de la version 220d 4MATIC…
Esthétiquement, les lignes anguleuses du “feu GLK” laissent leur place aux rondeurs du GLC. Malgré ses galbes, le rendu de ce dernier est beaucoup plus compact que son prédécesseur. Mais le GLC est plus grand que celui qu’il remplace avec 4,66 m de long, 1,89 m de large et 1,64 m de hauteur. Son empattement évolue également à la hausse : 2,87 m. Long capot, lunette arrière de faible taille, silhouette dynamique, face avant inspirée de la Classe C dont il reprend la plate-forme, etc… Le GLC s’inscrit ainsi dans la mouvance stylistique du moment pour enfin séduire une clientèle qui a boudé le GLK.
A l’intérieur, le GLC reprend les éléments de la Classe C à savoir principalement sa planche de bord, ses trois aérateurs situés au centre, l’écran 7″ (8,4″ en option). Comme à son habitude, Mercedes maîtrise son sujet et propose du très sérieux et une qualité de finition irréprochable. Les passagers arrière profitent d’un large espace grâce à 13 centimètres supplémentaires (comparativement au GLK). Quant au volume de chargement, ce sont 100 l de plus qui sont disponibles. Avec 550 l, le GLC se rapproche des BMW X3 (550 l) et Audi Q5 (570 l) à banquette coulissante. Et une fois les sièges arrière rabattus, on passe à 1 600 l. Le GLC saura donc séduire les familles.
A noter que trois packs de personnalisation sont disponibles, au choix : le Pack AMG Line sportif, le luxueux Pack Exclusive Line (avec option finition noir Sport Black) ou le Pack Offroad Line pour les baroudeurs, dont est équipé notre modèle d’essai, et qui apporte d’intéressantes optimisations mécaniques tout-terrain. Sur le plan visuel, il se distingue avec un angle d’attaque du pare-chocs avant plus important, une calandre à deux lamelles en finition argent iridium mat avec inserts chromés, des protections anti-encastrement design chromée à l’avant et à l’arrière, des baguettes et encadrement des vitres chromés, des rampes de toit en aluminium, des jantes 18″ et un système dʼéchappement avec deux sorties décoratives. La configuration essence 240 4MATIC profite e revanche de deux vraies sorties.
Du côté des motorisations (4-cylindres Euro 6), elles sont au nombre de quatre si on prend en compte la version hybride qui sortira en fin d’année, avec la transmission intégrale 4MATIC et la boîte automatique de série pour toutes les versions du SUV. En diesel, le GLC 220 d 4MATIC, de notre essai, développe 170 chevaux pour 400 Nm de couple et le GLC 250 d 204 chevaux et 500 Nm de couple. En essence, 211 chevaux et 350 Nm sont au programme du GLC 250. Le 220 d essayé n’est pas impacté par le malus écologique grâce à ses 129 g/km de CO2 émis. Durant notre essai nous avons pu constater une consommation intéressante de l’ordre de 6,4 l/100 km. Les données officielles constructeurs étant comprises entre 5,0 et 5,5 l en cycle mixte.
A son volant, la boîte automatique 9G-TRONIC fait des merveilles. Les rapports s’enchaînent très rapidement. Le système DYNAMIC SELECT permet de choisir le mode de conduite : Confort, Eco, Hivernal, Sport, Sport + et Individual. Le GLC 220 d surprend alors par son agilité et sa tenue de route est exemplaire, on n’en attendait pas moins ! Au-delà des routes et autoroutes, le pack Offroad (option 1 500 €) offre une garde au sol rehaussée de 20 cm et cinq réglages tout-terrain haut de gamme : Sol glissant, Offroad, Remorque, Côte et Dégagement. Et pour barouder dans des contrées encore plus délicates, la suspension pilotée AIR BODY CONTROL permet d’atteindre 23 cm de garde au sol (option : 2 300 € – inclus avec finition Fascination). Le GLC 220 d étant disponible en 5 lignes : GLC, Executive, Launch Edition, Sportline, Fascination.
Avec son look très tendance qui ne prend pas de risque, ses qualités de routière et de familiale fidèles à l’étoile et ses capacités de franchissement exemplaires, le GLC voit large et peut vite faire oublier le GLK. En revanche, les absences de boîtes de vitesses manuelles et de versions 4×2 engendrent des tarifs élevés alors que les Audi Q5 et BMW X3 sont disponibles en 2 roues motrices et boîtes manuelles. Le GLC est donc fort logiquement plus onéreux que la concurrence. Et quand on le compare à des modèles “équivalents” tels que l’Audi Q5 2.0 TDI quattro S tronic (46 050 €) et le BMW X3 xDrive20d (45 950 €), il est de base moins puissant et plus coûteux (46 150 €).
Essai et photos : Thomas K. de Chessé
Texte : Frédéric Lagadec
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