Long de 4,21 m et large de 1,80 m, le Nissan Juke 2 gagne 7,5 cm en longueur, 2,9 cm en largeur, ceci comparativement à la première génération du crossover. Sa hauteur (1,595 m) prend également 1,3 cm alors que son empattement atteint désormais 2,636 m, soit un gain de 10,5 cm. Reposant sur la nouvelle plateforme CMF-B partagée avec les Renault Captur et Clio 5, le Nissan Juke c’est, avant tout et toujours, un design que l’on adore ou que l’on déteste.
Le nouveau Nissan Juke ne perd ainsi en rien de sa personnalité originelle et avouons que c’est un premier bon point. A l’avant, on retrouve ainsi des optiques dissociées mais, avec une intégration beaucoup fine (dans tous les sens du terme) synonyme de modernité. D’une décennie à une autre, la calandre est beaucoup plus imposante avec notamment le grand entourage brillant en forme de « V » cher au bureau de style Nissan.
De profil, le Nissan Juke révèle ses belles rondeurs et une cassure très marquée qui projette le rendu du crossover vers l’arrière. Plus bas, d’autres lignes creusées et saillantes font le lien entre les ailes avant et l’arrière. Ajoutez à cela un capot plongeant, les jantes de 19 pouces « Akari » (option), un becquet et un dessin à la « mode coupé » avec un hayon très incliné et, vous obtiendrez un dynamisme de caractère, celui unique du Juke.
L’arrière du Nissan Juke est tout aussi réussi. A l’image des autres parties du crossover, les designers de chez Nissan ne sont pas tombés dans l’excès en jouant sur une savante homogénéité en matière de relief. La cassure évoquée précédemment se prolonge au niveau des feux arrière et les contours des ailes génèrent une robustesse visuelle indispensable pour un crossover. Au final, la silhouette du Juke est hyper-attractive et en fait une offre jeune et toujours aussi anticonformiste, on adore surtout avec la teinte « Rouge Fuji » et le toit noir. Sachant que le style d’une voiture est le critère de choix numéro 1 avant achat, le Juke 2 a, malgré un gabarit plus petit, de quoi faire de l’ombre au Peugeot 2008 tout aussi sensationnel.
Passons à l’intérieur du Juke et, attention, la surprise est totale ! Pour commencer, on observe un gain plus que conséquent en termes de qualité perçue, un « waouh » est donc de rigueur. Précisons, avant d’aller plus loin, que la finition « N-Design » est la seule du catalogue Juke qui permet d’accéder à de la personnalisation. Le pack intérieur noir et orange qui inclut une sellerie en cuir/Alcantara est superbe. L’assemblage des différents éléments qui composent l’habitacle du Juke est très soigné et les matériaux sont de niveau premium. Insistons bien sur ce dernier aspect, ce qui n’était pas une habitude pour Nissan. La planche de bord du Juke est une leçon de conception avec un traitement plutôt sportif. Pour exemple, les aérateurs ronds ne vous rappellent-ils pas ceux des Mercedes-AMG ?
Autre bonne nouvelle, l’espace de vie automobile du Juke est plus que suffisant. Une fois assis derrière son volant, on se sent plus qu’à l’aise. Les passagers arrière profiteront de l’empattement revu à la hausse et d’une hauteur sous plafond suffisante. Quant au coffre, son accessibilité est largement meilleure que le premier Juke avec, de surcroît, un volume de chargement de 422 l.
Du côté des équipements et technologies embarquées, on connaît la générosité des constructeurs japonais. Notre Juke « N-Design » d’essai ne manque donc de rien : écran tactile central de 8″, une instrumentation avec écran TFT couleur de 7″, compatibilité Apple CarPlay/Android Auto, assistant Google, WiFi intégré, etc…
Comme une voiture haut de gamme, le Juke profite de son application mobile « Nissan Connect ». A distance, on peut ainsi checker différents paramètres techniques, verrouiller et déverrouiller l’auto. Niveau aides à la conduite, les fameuses ADAS, le Juke répond au niveau 2 de la conduite autonome notamment grâce au système ProPILOT qui fait partie du programme Nissan Intelligent Mobility. Place à nos impressions de conduite !
Le nouveau Juke n’est disponible qu’en une seule et unique motorisation, un petit 3-cylindres 1.0 l DIG-T 117, Le « T » correspondant à une suralimentation turbo et « 117 » à la puissance en chevaux disponible à 5 250 tr/min. Quant au couple du Juke, il est de 200 Nm entre 1 750 et 4 000 tr/min. Avant de prendre la route, précisons que le Juke affiche 1 182 kilos sur la balance (1 207 avec la boîte DCT), ceci grâce à la plateforme CMF-B qui offre aussi un gain de rigidité.
Dès les premiers kilomètres parcourus, le ressenti au volant du Juke est agréable avec une nervosité intéressante qui offre au crossover une très bonne agilité en ville, même en mode « Normal », le mode « Eco » réduisant bien évidemment les élans du Juke. Tout tombe parfaitement sous la main et (qu’il est bon de le répéter), on se sent parfaitement bien aux commandes du crossover. Confortable, il ne fait qu’une bouchée des pièges de la ville dont les insupportables ralentisseurs.
Sur un parcours plus sélectif, nous décidons de passer naturellement en mode « Sport ». Dynamique et parfaitement équilibré, le Juke manque alors d’un peu de précision sur le train avant même si ses suspensions sont à mettre à l’actif de ses points forts. Il nous faut alors un peu de temps pour nous adapter au manque de consistance de sa direction. En aucun cas, cela est rédhibitoire car, on prend néanmoins plaisir à augmenter notre allure. Bien guidé, le levier de vitesse se manie avec aisance et les freins sont très réactifs, sécurisants et, donc, parfait. Sur les portions planes, le petit bloc de 117 chevaux surprend par son allonge. En revanche, lorsque la route passe à un dénivelé positif important, le 1.0 l DIG-T trouve ses limites. Cependant, l’agrément de conduite reste plus que convenable. Après le plaisir des yeux, le Juke est donc sympathiquement sérieux à conduire.
Sur le plan des performances, la fiche descriptive du Juke affiche 10,4 s sur l’exercice du 0 à 100 km/h (BVM6) et une vitesse maximale de 180 km/h. Les données de consommation communiquées par Nissan sont les suivantes : 5,9 l/100 km (ville), 4,5 l/100 km sur autoroute et 5,0 l/100 km en cycle mixte. Les émissions de CO2 sont logiquement contenues : à partir de 115 g/km. Attention, les jantes de 19″ peuvent augmenter cette valeur à l’identique de l’option roue de secours.
Pour conclure, il n’y a quasiment rien dont nous pouvons nous plaindre après avoir essayé le Juke. Son design hyper-séduisant, toujours aussi audacieux, sa qualité de finition et son habitacle plaisant sont un gage d’un choix plus que judicieux pour les potentiels acheteurs. Le Juke est bien parti pour séduire une clientèle jeune avide de style et de confort high-tech, notre version d’essai « N-Design » s’offre à partir de 26 140 €.
Texte et essai : Frédéric Lagadec
Photos : LesVoitures.com
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