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Peugeot 2008 : nouvelle référence des SUV compacts, essai

En cette fin d’année 2019, Peugeot continue le renouvellement de son catalogue initié en 2016 avec le Peugeot 3008 de seconde génération. Ainsi, le nouveau Peugeot 2008 débarque en concession avec de fortes ambitions dont celle de “mettre KO” le Renault Captur. Voici l’essai du très attendu SUV compact dans sa version la plus haut de gamme avec le 2008 GT 155 PureTech EAT8.

Le Peugeot 2008 roule donc sur les traces de son « grand frère » mais aussi sur celles de la Peugeot 508 et de la nouvelle Peugeot 208, cette dernière étant d’ailleurs en lice pour décrocher le prix de la « Voiture de l’Année 2020 ». Débutons notre essai du SUV par son design et, il y a beaucoup de choses à écrire.

D’une longueur de 4,30 m, d’une largeur de 1,77 m, pour une hauteur de 1,550 m (avec barres de toit), le nouveau Peugeot 2008 est plus long (+ 14 cm), plus large (+ 3 cm) mais plus bas (- 2 cm) que le précèdent modèle. Tous ces chiffres le positionnent à la frontière des SUV de taille supérieure car, il est l’un des plus grands de sa catégorie. Au-delà d’une promesse d’habitabilité de haut niveau, le 2008 Phase 2, c’est aussi un style très recherché.

A l’avant, le SUV surprend par sa verticalité. A ce titre, le capot creusé révèle un élément noir qui accentue ce rendu imposant. Apparues sur la 508, les griffes lumineuses sont projetées vers l’avant grâce à un bouclier proéminent alors que, plus haut, les feux Full LED aux trois traits de lumière participent à ce choc visuel créé par les équipes de Gilles Vidal, ceci à l’identique des dernières créations de l’ADN Peugeot.

Les profils du SUV font apparaître un autre effet de style saisissant à savoir, deux cassures en forme de triangle qui dynamisent la silhouette du SUV. L’affiliation entre le 2008 et le Lion géant saute alors aux yeux. Peugeot tient ici une nouvelle interprétation de son identité stylistique.

Pour le reste, on retrouve des codes plus classiques comme, par exemple, les protections des passages de roues. Quant aux jantes de 18″, elles sont spécifiques à la finition GT, le toit « Black Diamond » étant de série dès le 3ème niveau de finition “GT Line”.

Le Peugeot 2008 prend encore plus de relief dans sa partie arrière avec des optiques jamais vues sur le marché des SUV. On touche, ici, à de nouveaux volumes saillants dignes d’un concept-car. Du volume, c’est bien ce qui caractérise le mieux l’arrière du SUV. Avec un tel pare-chocs, le 2008 génère un maximum de robustesse tout en assurant un maximum de sécurité en cas de choc.

Ouvrons les portes du 2008 de seconde génération. L’environnement ne nous est pas étranger et c’est avec un plaisir certain que nous retrouvons l’i-Cockpit dans sa dernière évolution. Comme sur la Peugeot 208, l’affichage de l’instrumentation est en 3D et l’écran central tactile est plutôt grand (10″), ceci dès la finition “GT Line”. Les stylistes et ingénieurs de chez Peugeot cultivent l’art de la matière premium.

Les creux de la planche de bord qui sont habillés de plastique moulé façon fibre de carbone en sont l’un des nombreux exemples. le 2008 GT propose donc une atmosphère à la fois ultra-moderne et sportivement raffinée. Cette ambiance est appuyée par des sièges en Alcantara ornés de surpiqûres. En termes de qualité d’assemblage, Peugeot a appris des défauts du 3008 pour livrer un habitacle très travaillé mais, cette fois, sans défaut.

A l’avant comme à l’arrière, cet espace de vie automobile est généreux et bluffant en matière d’habitabilité, l’empattement de 2,605 m y est pour beaucoup. A cela s’ajoutent de multiples astuces de rangement et un volume de chargement intelligent à double plancher. 29 litres supplémentaires sont disponibles aux déjà très intéressants 405 l, sans oublier de préciser que la banquette est rabattable (1/3 – 2/3). Au niveau des aides à la conduite, à noter que le Peugeot 2008 2 ne manque de rien et il est catégorisé au niveau 2 de la conduite autonome.

Après ce tour du propriétaire, place à la vérité de la route. Basé sur la plateforme CMP reprise au DS3 Crossback, le Peugeot 2008 affiche un poids de 1 205 kilos sur la balance. A son volant, on ressent immédiatement le sentiment de conduire un 3008. L’ergonomie de conduite est exemplaire même si certains gabarits pourraient ressentir quelques difficultés pour trouver la position idéale afin de profiter du petit volant qui, parfois, cache les informations affichées sur l’écran.

Ce même petit volant est, comme toujours, un gage de plaisir surtout que le 3-cylindres 1.2 l PureTech de 155 chevaux (à 5 500 tr/min) aime monter dans les tours que ce soit en mode « Normal » ou « Sport ». Cependant, le petit bloc se fait trop entendre en phase d’accélération lorsque l’on écrase quelque peu la pédale de droite. A une vitesse stabilisée, cette nuisance sonore est inexistante.

Le PureTech 155 essence propose un agrément de conduite très plaisant surtout que la boîte EAT8 enchaîne les rapports rapidement sans brusquer l’auto. Aux abords de la montagne Sainte-Victoire, les routes sinueuses du Sud de la France n’ont pas freiné le tempérament très agile du 2008 dont le couple est de 240 Nm (à 1 750 tr/min). Sa direction est précise et son train avant répond au mordant que l’on attend d’une « lionne ». En mode « Sport », le volant se durcit pour apporter encore plus de plaisir. Le 2008 enchaîne les courbes avec aisance, Peugeot est bel est bien expert dans la conception de trains roulants. Le Peugeot 2008 s’inscrit facilement dans les virages avec, de surcroît, un toucher de route exceptionnel.

Assez souple pour apporter un maximum de confort, notamment en ville où les ralentisseurs deviennent anecdotiques, le Peugeot 2008 profite donc d’un équilibre impressionnant. Le roulis est quasi-inexistant ce qui en fait un SUV qui sera se jouer de tous les types de terrain. Encore une fois, le sud de la France et la région d’Aix-en-Provence sont connus pour leurs routes escarpées. Le seul défaut que l’on peut trouver au 2008 est un manque de consistance dans les phases de freinage mais, ce point n’handicape, en aucun cas, la sécurité que l’on ressent au moment de s’arrêter.

En chiffres, le 2008 PureTech 155 EAT8 réalise le 0 à 100 km/h en 8,2 s et peut atteindre 208 km/h. Ses consommations en cycle mixte sont communiquées à 5,0 l/100 km et ses émissions à 114 g/km de CO2 émis (NEDC corrélé).

En conclusion, Le 2008 GT 155 PureTech (32 900 €) trône sur la gamme 2008 avec brio mais, c’est le PureTech 130 (BVM6/EAT8) qui représentera sûrement les ventes les plus importantes. En-dessous, on trouve le PureTech 100 (BVM6) et, en diesel, les BlueHDi 100 (BVM6) et Blue HDi 130 (EAT8). Le e-2008 est également promis à un bel avenir… Peugeot est réellement le constructeur français le plus en forme du moment, à l’image de son mordant nouveau SUV 2008.

Texte et essai : Frédéric Lagadec

Photos : LesVoitures.com et Peugeot

Publié par
Frédéric Lagadec

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