[dropcap style=”style1, style2, style3, or style4″]C[/dropcap]omme nous l’avons mentionné dans l’article concernant le 718 Boxster (à lire ici), le nouveau roadster Porsche profitera du salon de Genève pour se présenter sous une dénomination revue et avec un nouveau moteur, passant du 6-cylindres à plat atmosphérique à un 4-cylindres suralimenté. Cela nous laisse juste le temps, tel un baroud d’honneur, d’essayer le Boxster Spyder…
En configuration Spyder, le Boxster avait gagné en arrogance, une philosophie dans laquelle la firme allemande s’était engagée pour une orientation définitivement sportive et radicale. Voyons plus en détail l’aboutissement d’un travail qui ne se limita pas à un effet de style. Cela dit, ne nous privons pas d’apprécier les lignes agressives de ce Spyder avec sa jupe avant digne d’une GT de course et son bouclier arrière raccourci qui accentue cet esprit lié à la compétition.
Dans un premier temps parlons chiffres, en mentionnant une puissance de 375 chevaux sauvages qui sont obtenus du bloc 3.8 l. Ce dernier est accouplé à une boîte mécanique qui “honore” les puristes et permet à ce Boxster Spyder d’arracher le 0 à 100 km/h en 4,5 secondes. La boîte de vitesses robotisée avait ainsi laissé sa place pour un gain de poids non négligeable. Porsche ne s’était pas arrêté en si bon chemin et avait également revu quelques autres détails pouvant jouer sur la balance.
Nous retrouvons donc un système partiellement mécanique pour la capote. Par la même occasion, le centre de gravité du Boxster Spyder est plus bas. Sans oublier que le roadster a été abaissé de 20 mm. Tous ces paramètres étaient directement liés dans le but de construire une véritable sportive au plaisir. Résultat : 15 kilos avaient été gagnés comparativement au Boxster “standard”.
Au-delà de son habitacle muni du Pack intérieur Spyder Classic (option : 2 142 euros) du plus bel effet, le modèle de notre essai se pare d’un superbe blanc Carrera métallisé (option : 828 euros). Nous avons confié le roadster à notre pilote essayeur, Laurent Pasquali, afin de tirer des conclusions plus qu’objectives sur le sujet.
Si nous avions dû jouer la carte du pilote essayeur sensible et raffiné, nous aurions pu passer du temps à détailler une insonorisation très convenable malgré la présence d’une fine capote, ou à vanter le niveau de finition irréprochable finalement légitime lorsque l’on parle d’une Porsche. Or, avec une telle bête entre les mains au look aussi ravageur, faisant directement appel à la grande sœur 918, le cœur de l’essai devait se passer à plein régime sur des routes de campagne. Un cadre parfait où nous pouvions, un court instant, songer aux 290 km/h, vitesse maximale indiquée par le constructeur.
Sans aller aussi loin, le premier ressenti saute aux yeux où aux mains de notre pilote : la voiture est amusante et certainement plus joueuse qu’une 911. Du fait de son moteur placé en position centrale arrière, l’équilibre ne présente aucun vice. Ainsi la Boxster Spyder est une voiture qui a été pensée “à l’ancienne”, pour l’amusement.
D’autant que le maintien dans l’habitacle est des plus aboutis avec la présence des sièges baquets hérités de la 918. Ajoutons à cela l’éternel freinage Porsche à l’endurance et au mordant décuplé, du fait de la perte de poids de l’engin, et vous aurez l’impression de rouler avec une GT3 d’ancienne génération dépourvue de son toit.
Si nous devions conclure brièvement les émotions ressenties au volant de cette machine à plaisir, nous pourrions sans doute nous limiter à la phrase de Laurent : “Ce Boxster Spyder est tellement fun, qu’à 82 430 euros, elles ont toutes été vendues rapidement !” Dans la configuration de notre essai, le Boxster Spyder atteint 93 848 euros. En attendant une probable 718 Boxster Spyder, qui devrait apparaître courant 2016 ou 2017, ce déjà très rare Boxster Spyder nous a fait ressentir des sensations de conduite intenses. La vidéo Porsche qui suit vous en donnera un aperçu.
Texte : Guillaume Pons
Esssai : Laurent Pasquali
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