Après une première journée sous le signe de l’apprentissage, l’équipage de Chessé / Raffin est parti sur cette seconde étape en direction de la région nantaise avec une première expérience positive en tête, le contexte idéal pour affronter les trois épreuves spéciales du jour. Coup d’œil dans le rétroviseur sur une journée plutôt payante !
Si l’assimilation du road book pour les liaisons se fait avec de plus en plus d’aisance, la régularité sur route fermée aura été le juge de paix de la journée. C’est donc en suivant le littoral breton qui a offert un spectacle naturel tout à fait sensationnel que le duo s’en est allé vers une journée vraiment typée rallye.Trois épreuves chronométrées durant lesquelles Doriane Raffin aura dû maîtriser le rythme de son pilote afin de limiter la casse là où d’autres se sont emballés et ont payé le prix fort à grands coups de maladresses et autres excès d’optimisme. C’est chose faite avec un bilan à l’issue de ces trois secteurs chronométrés qui accompagne la plus petite voiture du plateau à la 37ème place au classement général. Une prouesse face à de sérieux clients qui ne courent pas leur premier Tour Auto.
Ajoutons à cela quelques désagréments lors d’une procédure de départ qui a joué des tours à nos deux protagonistes, le niveau de performance est bien au rendez-vous pour cette grande première sur l’épreuve. Que le tracé soit plutôt propre comme la spéciale de Saint-Gouéno – Le Mené ou plus exigeant comme l’emblématique chrono « Les Roches du Diable », la 600D et son binôme ne sont pas tombé dans les pièges et ont assuré une course de qualité grâce à une cohésion dans l’habitacle de plus en plus évidente. De quoi bien finir la journée avec un dernier secteur chronométré près du « Plus Beau Village de France 2016 », Rochefort-en-Terre, puis rentrer tranquillement en liaison vers le château de Goulaine près de Nantes.
Du côté de « la petite puce bleue, » la santé a l’air au beau fixe après avoir subi les pires conditions météorologiques sur cette journée en Bretagne. Pluie, neige, grêle, tout y est passé, et la « Fanalona » a pointé le bout de son court capot sur la ligne d’arrivée sans rechigner. A l’opposé de son équipage qui a clairement subi physiquement les longs tronçons d’autoroutes dans cette toute petite auto. Un Tour Auto se joue sur l’endurance de La mécanique mais également des équipages.
La nuit va être réparatrice pour Doriane et Thomas qui rejoindront demain Limoges en passant par le circuit du Val-de-Vienne qui, espérons-le, permettra à cet équipage de plus en plus populaire sur le Tour Auto de grappiller encore quelques places au classement général et d’entrer dans un top 30 déjà très sérieux.
Texte : Guillaume Pons
Photos : LesVoitures.com – Alexandre Besançon et Mathieu Berger
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