A la surprise générale, Renault ne va donc pas introduire en bourse Ampere, car cela semble trop risqué, sachant que, selon le communiqué de presse publié, ce jour par Renault Group : « les conditions de marchés actuelles ne sont pas réunies pour poursuivre le processus d’introduction en bourse et servir au mieux les intérêts de Renault Group, ses actionnaires et Ampere. » Ainsi, le marché automobile, actuellement en pleine mutation, pourrait ne pas représenter une “valeur sûre” pour les investisseurs dont la spécialité est d’acheter des actions d’entreprises dites “cotées”, soit faire l’acquisition de parts de propriété dans ces mêmes sociétés. La valorisation d’Ampere, en bourse, risquerait, alors, de ne pas atteindre le niveau espéré par Renault, la faute a la “mainmise” des marques chinoises dans le domaine des véhicules électriques. L’arrêt soudain, en Allemagne, du bonus écologique a aussi joué dans la décision prise par Renault Group.
Comme évoqué en introduction, la décision prise par Renault Group, de ne pas introduire Ampere en bourse, n’est pas totalement négative pour le constructeur automobile éponyme, loin de là. En effet, Renault Group va mieux que prévu, financièrement parlant, car « les résultats attendus pour 2023 confirment la capacité du Groupe à générer du cash durablement pour financer son futur (y compris le développement d’Ampere). »
Pour rappel, le géant français, au losange, de l’industrie automobile rassemble, grâce à la création d’Ampere, toutes ses activités liées aux véhicules électriques : 11 sites français dont des sites dits “industriels” : pôle ElectriCity qui est composé des trois sites de production de Douai, Maubeuge et Ruitz, ainsi que par l’usine de Cléon. Ampere regroupe 11 000 salariés Renault Group dont 35% sont des ingénieurs.
Luca de Meo s’est exprimé sur son choix de ne pas introduire Ampere en bourse :
« Je suis extrêmement fier de nos équipes qui ont créé en moins de 2 ans avec Ampere la meilleure réponse à la concurrence. En créant un business entièrement dédié aux véhicules électriques et au software, nous avons construit en un temps record une entité compétitive et agile. Nous avons une culture de start-up qui nous permet d’innover en permanence. C’est exactement ce qui permettra à Ampere de réussir dans ce nouvel environnement compétitif. Aujourd’hui, nous avons pris une décision pragmatique. Nous sommes tous concentrés sur l’exécution de notre stratégie et sur la construction de notre track-record afin de créer de la valeur pour toutes nos parties prenantes. »
Enfin, la Renault 5 E-Tech electric sera dévoilée officiellement le 26 février prochain. Suivront les nouvelles Renault 4 E-Tech electric (2025) et Twingo E-Tech electric (2026).
La rédaction
Photos : LesVoitures.com et Renault Group
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