Voitures-radar : de plus en plus nombreuses en France

Déployées uniquement en Normandie depuis le printemps 2018, les voitures-radar privées vont investir dans les prochains jours les routes des régions Centre-Val de Loire, Bretagne et Pays de La Loire. Les automobilistes qui roulent dans le Grand Ouest français vont devoir respecter encore plus les limitations de vitesse.

Une soixantaine de nouvelles voitures-radar privées vont apparaître très discrètement dans les trois régions citées en introduction. “Très” et “discrètement” sont les termes les plus appropriés pour définir ces dispositifs aussi appelés radars mobiles mobiles ou, radars embarqués. En effet, inutile de rappeler que les voitures qui sont équipées de radars sont banalisées. Officiellement pour le gouvernement et, d’après le site de la Délégation de la sécurité routière,  il s’agit de « Radar Mobile de Nouvelle Génération » (RMNG). Suite aux très nombreuses destructions de radars, les radars embarqués permettent donc de “mettre la pression” sur les automobilistes un peu trop généreux avec la pédale de droite.

Conduites par des employés de prestataires privés, les voitures-radar peuvent rouler jusqu’à six heures non-stop par jour alors qu’un véhicule de la Gendarmerie nationale ou, de la Police nationale, équipé de caméras et de capteurs en tout genre n’est utilisé quotidiennement qu’une heure. Le calcul est donc simple pour le gouvernement.

Pour conduire ces nouvelles voitures-radar, il faut bien recruter. Ainsi, la société Mobiom cherche, en ce moment même, du personnel. Dans le détail, les offres d’emplois publiées précisent clairement le fonctionnement des voitures-radar privées avec une mission principale définie comme suit “Réaliser une tournée à dimension régionale communiquée par votre coordonnateur, au volant d’un véhicule équipé d’un équipement mobile de terrain.” Pour les intéressés, sachez que la rémunération promise est de 22 000 €/an avec, en complément, les indemnités repas.

Enfin, d’après nos confrères d’Auto-Plus, quatre autres régions seraient concernées par le déploiement d’autres radars embarqués : Grand-Est, Bourgogne-France-Comté, Hauts-de-France et Nouvelle-Aquitaine.

La rédaction