Présentée lors du salon automobile de Francfort au siècle précédant en 1997, la Smart rencontra ensuite un immense succès dans les plus grandes villes du monde. Aujourd’hui, nous vous proposons l’essai de la 3ème génération dans notre capitale. Et cela tombe bien, car la nouvelle Smart Fortwo est très française puisqu’elle a été développée sur la plate-forme de la nouvelle Renault Twingo…
Dès le premier regard, on se rend compte que la silhouette originelle est respectée et le design largement amélioré pour coller à notre époque, tout en exprimant un raffinement ! Alors que la 1ère génération de la Smart mesurait 2,50 m de long, la nouvelle Fortwo mesure 2,69 m, comme la seconde génération. Son style est également très fun. Lors de notre essai, la Smart Fortwo a éveillé la curiosité des passants et de nombreux regards dans la circulation. Ses formes sont épurées chics, adorable et parfois un peu agressives. Notamment pour notre modèle d’essai, la Smart Fortwo Passion (52 kW/71 ch). Toute de noire vêtue, elle profite extérieurement du toit panoramique (option : 400 €) et du “Pack sport” (600 €) qui inclut : les superbes jantes noires de 16″, l’abaissement du train de roulement de 10 mm et une ligne d’échappement chromée.
Les blocs optiques avant en forme de losange sont tronqués dans leur partie supérieure, ce qui confère à la mini citadine de nouveau un esprit sportif et assez adorable. Les feux arrière en losange qui sont intégrés à la cellule de sécurité Tridion nous ramènent à la toute première Smart tout en renforçant un effet de robustesse. A noter une très intéressante fonction dite “Welcome”, toujours dans un esprit de fun et de bien-être, qui fait pulser la lumière des phares à l’ouverture de l’auto. La nouvelle Smart Fortwo est très polie car elle vous souhaite la bienvenue !
Smart étant précurseur dans le domaine de la personnalisation, les futurs clients auront un choix immense pour métamorphoser à leurs goûts cette petite citadine. Les possibilités en termes de combinaisons de couleurs sont presque illimitées.
Le point fort de la Smart Fortwo, c’est bien sa maniabilité extrême ce qui engendre une exploitation totale de l’espace pour plus de plaisir urbain. C’est “l’objet roulant identifié” parfait pour la ville de Paris et sa banlieue. Grâce à des porte-à-faux courts, sa petite longueur, un angle de braquage imbattable, elle est donc paramétrée pour se glisser dans n’importe quelle place de stationnement et se faufiler à travers les rues des villes. La nouvelle Smart Fortwo établit ainsi un record avec un diamètre de braquage de 6,95 m. Résultat : les demi-tours sont un véritable jeu d’enfant.
La nouvelle Smart Fortwo se voit dotée de systèmes d’aide à la conduite évolués, normalement réservés aux segments supérieurs comme la stabilisation en cas de vent latéral. Ce dispositif est un gage de stabilité lors de trajets sur autoroutes par exemple. De quoi se sentir en sécurité malgré sa petite taille. A noter que c’est un équipement de série. D’autres se rajoutent en série : l’aide au démarrage en côte, le contrôle de pression des pneus, le régulateur de vitesse (avec limiteur de vitesse), le Stop&Start automatique et le kit de dépannage avec compresseur électrique.
Sur les quatre lignes d’équipements “Pure”, “Passion”, “Prime” et “Proxy”, la planche de bord et la partie centrale des portes sont en tissu sur la surface. Au toucher, on remarque que la qualité est au rendez-vous et cela rappelle la texture utilisée sur les chaussures de sport modernes. La forme des sièges et le volant à 3 branches sont de même bonne facture. Le compteur est couplé avec une aiguille et un visuel écran. Ce dernier est doté d’un ordinateur de bord qui affiche : le niveau de carburant, les intervalles d’entretien, la consommation instantanée, le compteur kilométrique,l’ affichage du rapport préconisé et l’horloge…
Sur le plan pratique, la Smart Fortwo possède un hayon d’une seule pièce s’ouvrant vers le haut. Les chargements s’avèrent ainsi très rapides et le coffre est même plus profond que la version précédente. On peut y voir un avantage : ranger une trottinette urbaine grande taille pour encore plus de mobilité !
Le positionnement du moteur à l’arrière à été conservé. Développé en partenariat avec Renault, la nouvelle Twingo et la Smart ont cet autre point commun. Du côté des motorisations, toutes des trois cylindres, la première développe 61 ch (consommation : 5,6 l/100 km en cycle urbain). Le second moteur monte à 71 ch (consommation de 4,9 l/100 en ville). Enfin, notre choix sans appel, est le moteur développant 90 ch avec une consommation de 4,2 l/100 km (cycle mixte) et de 4,9 l/100 (cycle urbain). Dans cette dernière configuration, la Fortwo peut atteindre 155 km/h. Au lancement, la boîte de vitesses manuelle remplace la trop lente robotisée des précédentes versions. Une “vraie” boîte automatique à double embrayage apparaîtra au printemps 2015. Les Smart électriques et Brabus sont aussi attendues.
Le modèle que nous avons eu le plaisir d’essayer est affiché à partir de 12 000 € auxquels il faut rajouter les options : toit panoramique, le “Pack Vision” (520 €, projecteurs halogènes avec fonction “Bienvenue “, feux de jour intégrés à LED et fibres optiques et feux arrière à LED. Projecteurs antibrouillards et capteur de pluie et de luminosité), le “Pack sport” détaillé précédemment qui comporte pour l’intérieur le volant multifonctions sport à 3 branches en cuir et le pédalier sport en acier inoxydable brossé avec picots en caoutchouc. Enfin, la Smart de notre essai est dotée du “pack “Cool & Média” facturé 600 €. Ce dernier inclut la climatisation automatique et surtout le système multimédia Smart avec visuel capacitif Multi-Touch et des interfaces AUX-/USB, la commande vocale, l’ interface Bluetooth mains libres, le streaming audio pour la transmission musicale et système de navigation, avec utilisation des services en ligne pendant 3 ans. Et puisque l’on parle musique, voici la danse des nouvelles Smart !
La nouvelle Smart Fortwo risque fort de se vendre comme des petits pains. Nous avons été réellement séduit par son design et son agilité dans des espaces réduits, la ville à sa voiture…
Essai, texte et Photos : Thoma K. de Chessé