Réalisée à l’approche des grands départs, cette étude menée par l’IFOP pour le compte de Peugeot et Stellantis, interroge les Français sur leurs habitudes de mobilité pendant les vacances, traditionnel chassé-croisé inclus. Elle met en lumière un scepticisme persistant vis-à-vis des véhicules électriques, malgré leur montée en puissance sur le marché européen. Ainsi, 75 % des Français jugent difficile de partir en vacances en voiture électrique, et 78 % réclament plus d’infrastructures de recharge dans les zones touristiques.
Parmi les autres chiffres de cette étude, seuls 8 % ont déjà voyagé en électrique pour les vacances, même si 31 % des futurs acheteurs envisagent de le faire. 86 % des Français utilisent la voiture pour partir en vacances lors du chassé-croisé estival notamment, un chiffre qui grimpe à 94 % chez les propriétaires de véhicules électriques. Quant au fait que les Français ne sont pas attirés par la voiture électrique, cela se traduit, toujours selon l’étude Peugeot/Stellantis, par les chiffres suivants : 96 % estiment que des freins subsistent, notamment le coût d’achat (71 %), l’autonomie (68 %) et le temps de recharge (53 %).
Les résultats de cette étude s’inscrivent dans un contexte plus large. Selon les dernières données de l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles), les ventes de voitures électriques ont chuté de 6,4 % en France au premier semestre 2025. Une tendance qui tranche avec la hausse de 22 % enregistrée dans l’ensemble de l’Union européenne sur la même période. Cette divergence illustre les spécificités du marché français, où les automobilistes restent attachés aux motorisations thermiques, notamment pour les longs trajets. En cause donc : une infrastructure de recharge jugée insuffisante, des prix encore élevés, et une autonomie perçue comme trop limitée pour les vacances.
Malgré les efforts des constructeurs automobiles pour démocratiser l’électrique, les véhicules essence et diesel continuent de dominer les départs en vacances et le chassé-croisé. Peugeot, qui propose désormais des SUV électriques avec jusqu’à 700 km d’autonomie (WLTP) et des offres de location adaptées, mise sur l’expérience utilisateur pour inverser la tendance.
Enfin, pour Stellantis, ce désintérêt constitue un signal fort. « Il ne suffit pas de produire des véhicules électriques performants, il faut aussi rassurer les conducteurs sur leur usage au quotidien, notamment en période de forte affluence », souligne un porte-parole du groupe. Quoi qu’il en soit, saluons l’initiative prise par Peugeot/Stellantis, car il est rare qu’un constructeur automobile mène ce type d’étude, surtout que celle qui fait l’objet de cet article pourrait faire peur aux familles qui viennent d’acquérir une voiture électrique, alors que le chassé-croisé des vacances 2025 débute.
La rédaction
Photos : LesVoitures.com et ACEA
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