Le nom Testarossa renvoie à deux héritages : la 500 TR de 1956, première Ferrari à arborer des couvre-culasses rouges, et la Testarossa de 1984, pionnière en matière de design et d’innovation. Le chiffre 849 indique, comme le veut la tradition, le nombre de cylindres et leur cylindrée unitaire. Le développement de la Ferrari 849 Testarossa a débuté en 2021, sur la base technique de la SF90, avec un empattement inchangé de 2,65 m, des roues de 20 pouces, et une longueur portée à 4,72 m.
La proue à deux niveaux de la Ferrari 849 Testarossa intègre un spoiler proéminent, un museau plongeant, et des extensions aérodynamiques aux coins. Sur ce dernier point, avouons que c’est assez surprenant et que cela pourrait perturber les puristes. Les feux compacts sont logés dans un bandeau noir évoquant la Ferrari 12Cilindri, tandis que la forme rectangulaire rappelle les 308, 328 et 288 GTO des années 1980.
Sur les flancs, une bande verticale noire souligne la prise d’air creusée dans la porte, sculptée dans une pièce unique en aluminium. Le bas de caisse en carbone semble plier la carrosserie, créant un effet de tension.
À l’arrière, la configuration twin tail inspirée des 512 S et 512 M intègre un aileron vertical escamotable et deux extensions latérales qui prolongent le bouclier. L’appui aérodynamique atteint 415 kg à 250 km/h, soit 6,5 % de plus que la SF90 Stradale, mais 115 kg de moins que la SF90 XX. Les feux oblongs cèdent la place à des segments LED ultra fins, encadrant une double sortie centrale en Inconel, matériau de prédilection pour les échappements haute performance.
La Ferrari 849 Testarossa est proposée dès son lancement en deux variantes : coupé et Spider. Cette dernière conserve un toit rigide rétractable qui s’ouvre ou se ferme en 14 s, y compris en roulant jusqu’à 45 km/h, et affiche un surpoids de 90 kg, dont 20 % sont dus aux renforts structurels. À titre de comparaison, le Spider représentait 55 % des ventes de la SF90.
Pour les deux carrosseries, Ferrari propose le pack Assetto Fiorano, une option axée sur la performance. Il inclut un kit aérodynamique spécifique, une suspension recalibrée, des pneus Michelin Pilot Sport Cup 2, des jantes en carbone, une sellerie en Alcantara, ainsi qu’un allègement de 30 kg. Ce pack est également compatible avec le système de surélévation temporaire du train avant, permettant de franchir les obstacles urbains sans compromettre la garde au sol.
Dans l’habitacle, le volant de la Ferrari 849 Testarossa retrouve des boutons à poussoir, un retour aux fondamentaux ergonomiques. Il intègre des molettes, dont le Manettino pour les modes de conduite. Le combiné d’instrumentation numérique est associé à un sélecteur de transmission reprenant le motif de la grille en H des Ferrari classiques. La planche de bord évoque la proue du véhicule, avec une séparation marquée entre conducteur et passager. Le volume de coffre reste limité à 74 l.
Le « cœur mécanique » de la Ferrari 849 Testarossa reste le V8 4.0 biturbo central-arrière, dérivé du bloc F154FC. Il développe 830 ch à 7 500 tr/min, soit 50 ch de plus que la SF90, avec un couple de 842 Nm à 6 500 tr/min. Le rupteur est repoussé à 8 300 tr/min, et les turbocompresseurs, les plus gros jamais montés sur une Ferrari de série, sont associés à des roulements à faible friction pour éliminer toute latence.
La boîte à double embrayage à 8 rapports a été optimisée, et le système hybride conserve trois moteurs électriques : un MGU-K à l’arrière, et deux moteurs à l’avant pour une transmission intégrale. La puissance électrique reste à 220 ch, limitée par la batterie SK de 7,45 kWh, placée entre le cockpit et le moteur. L’autonomie en mode électrique plafonne à 25 km, inchangée depuis la SF90.
Avec 1 050 ch combinés et un poids à sec de 1 570 kg, la Ferrari 849 Testarossa affiche un rapport poids/puissance de 1,5 kg/ch, le meilleur jamais atteint par une Ferrari de série. Le 0 à 100 km/h est abattu en 2,25 s, le 0 à 200 km/h en 6,35 s, soit 0,25 s et 0,35 s de mieux que la SF90. Sur le circuit de Fiorano, elle signe un chrono de 1’17″5, soit 1,5 s de mieux que sa devancière.
Ces chiffres sont rendus possibles par des voies arrière élargies, une suspension revue, des freins agrandis, et une commande steer-by-wire associée à un ABS recalibré et un torque vectoring actif. Le système FIVE (Ferrari Integrated Vehicle Estimator), hérité de la F80, analyse en temps réel les paramètres de conduite pour anticiper les réactions du conducteur. Un dispositif similaire est utilisé par Lamborghini depuis la Huracan Evo.
Enfin, chez nos voisins italiens, la Ferrari 849 Testarossa est affichée à 460 000 € en coupé et 500 000 € en Spider. Le pack Assetto Fiorano est proposé à 52 500 €. Une version spéciale encore plus performante, dans la lignée de la SF90 XX, est déjà prévue.
Photos : Ferrari
Au Salon IAA Mobility de Munich 2025, Hyundai dévoile le Concept Three, un prototype 100…
Présentée en avant-première au Salon IAA Mobility de Munich 2025, la Leapmotor B05 marque une…
Cupra a dévoilé son dernier concept-car au Salon IAA Mobility de Munich 2025 : le…
Renault a levé le voile sur la Clio 6 à l’occasion du Salon de Munich…
Le gouvernement français annonce, ce lundi 8 septembre 2025, la mise en place d’un bonus…
La Cupra Raval, citadine électrique au tempérament sportif, entre dans sa dernière phase de développement.…
Vous êtes actuellement sur la version allégée. Pour la version complète, cliquez sur le Logo LesVoitures.com