C’est l’un des grands rêves d’Anne Hidalgo, pouvoir se déplacer dans le ciel de Paris pour se rendre sur les sites qui accueilleront les Jeux Olympiques (JO Paris 2024). Pour ce grand événement sportif, la mairie de Paris et l’Etat français ont, depuis longtemps, pris de nombreuses mesures comme la mise en place de « voies olympiques » et de nouvelles pistes cyclables. Cette fois, c’est donc vers les airs qu’il faudra bientôt tourner son regard pour, probablement, voir voler les taxis volants VoloCity eVTOL. Voici, ci-dessous, un taxi volant VoloCity filmé lors d’un test réalisé récemment à Pontoise.
Comme évoqué en introduction, Paris, surnommée la » Ville Lumière », devrait la première grande ville au monde à inaugurer l’exploitation de taxis volants. Puis, d’autres devraient suivre, comme Rome ou encore Singapour. Mais avant, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (Easa) devra impérativement donner son accord pour que des passagers puissent monter à bord du VoloCity eVTOL. D’autres opérateurs en taxis volants pourraient aussi être « de la fête » des Jeux Olympiques de Paris 2024, ou après. En 2021, avec Volocopter, d’autres entreprises spécialisées dans le domaine des taxis volants avaient, en effet, été sélectionnées : Ascendance Flight Technologies (France) : Atea – Ehang (Chine) – H3 Dynamics (Singapour) : VTOL à hydrogène – Pipistrel (Slovénie) – Vertical Aerospace (Royaume-Uni) : eVTOL VA-1X – Zipline (Etats-Unis) : drones logistiques – Airbus – Safran Electronics & Defense (France). A ce jour, Volocopter semble être la société la plus avancée.
Les taxis volants des JO de Paris 2024 nécessiteront également une gestion et des infrastructures spécifiques. Sur ce dernier point, la RATP s’est associée à Skyports qui construira, dans Paris, des vertiports d’où les taxis volants décolleront avec, à leur bord, des passagers.
Enfin, sur le plan technique, le taxi volant VoloCity embarque 18 moteurs électriques alimentés par 9 batteries. Son autonomie est de 35 km, sachant qu’il peut accueillir 2 passagers pour un vol à 110 km/h entre 400 et 500 mètres d’altitude. Vous l’aurez compris, les taxis volants des JO (Jeux Olympiques) de Paris 2024 ne seront pas des solutions de mobilité qui offriront du transport « de masse », comme le RER. Quelques passagers, des VIP ou autres stars, pourraient ainsi voler au-dessus de la Tour Eiffel, pour mettre en avant la ville de Paris en 2024.
Texte : Frédéric Lagadec
Photos : Volocopter
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