Attention, la photo de l’Hypercar Peugeot 9X8 qui illustre la couverture de cet article, ne fait donc pas apparaître la décoration dite “de compétition” qui sera révélée le 20 mai. En effet, il s’agit d’une intéressante vision virtuelle réalisée par l’expert Sean Bull Design. Alors quelle livrée pour les deux Peugeot 9X8 ? Le mystère reste, à ce jour, entier. Insistons bien, il faudra bel et bien patienter jusqu’aux 24 Heures du Mans 2023 pour voir la LMH française en piste dans la Sarthe.
Récemment, c’est sur le tracé de Nevers Magny-Cours que les pilotes Peugeot Sport ont réalisé de nombreuses séances d’essais au volant de la Peugeot 9X8. Sur le circuit français, là où on aimerait, de nouveau, voir des Formule 1 rouler, la LMH (Le Mans Hypercar) a, de nouveau, mis en avant l’un de ses nombreux aspects innovants à savoir, l’inexistence d’un aileron arrière. Seules deux dérives verticales et l’aérodynamique globable de la 9X8 suffisent donc à la coller au sol, notamment pour aborder les courbes à très haute vitesse. Cette absence d’aileron arrière devrait également offrir, à l’Hypercar Peugeot, lors des 24 Heures du Mans 2023, une vitesse de pointe très élevée.
Pour optimiser au maximum l’aérodynamique de la Peugeot 9X8, les ingénieurs responsables de sa conception ont, notamment, utilisé la simulation CFD (Computationnal Fluid Dynamics) qui, comme l’explique Peugeot Sport dans son dernier communiqué est « plus particulièrement utilisée dans le domaine aérodynamique, la simulation CFD agit en référence de l’écoulement des fluides, et en tenant compte des phénomènes physiques ou chimiques, telles que les turbulences et l’excitation thermique. »
En chiffres, la Peugeot 9X8, c’est aussi pas moins de 51,1 gigaoctets et 15 267 fichiers contenus dans un disque dur qui correspondent, dans un premier temps, à une conception essentiellement numérique. Quant à la motorisation de l’Hypercar Peugeot Sport 9X8, rappelons qu’elle a été révélée fin 2020. Le groupe motopropulseur du prototype LMH est composé, sur l’essieu arrière, d’un V6 2.6 l bi-turbo d’une puissance de de 500 kW/680 ch qui est associé, à l’avant, à un sytème électrique de 200 kW de type MGU. L’alimentation en énergie électrique est assurée par une puissante batterie à haute tension (900 volts), cette dernière est issue du travail de développement mené conjointement par les experts de chez Peugeot Sport et de chez Saft. Cette “pile” à haute performance est positionnée au sein d’un bac en carbone, sous le réservoir de carburant et derrière le pilote. Quand à la boîte de vitesses, il s’agit d’un dispositif séquentiel à 7 rapports.
On espère donc voir, en juillet prochain, les deux Peugeot 9X8 en piste. Il reste également à découvrir quel pilote remplacera Kevin Magnussen. Le pilote danois a préféré revenir en Formule 1 pour remplacer Nikita Mazepin, chez Haas F1 Team, alors qu’il faisait partie du nouveau programme Peugeot Sport en Endurance. Bref, pour voir plus loin, vivement les 24 Heures du Mans 2023.
Enfin, il y aura bien une Peugeot sur le grand circuit des 24 Heures du Mans cet été ! En effet, la CD Le Mans SP66 (en photo ci-dessus) sera présente au tant attendu Le Mans Classic 2022 (du 30 juin au 3 juillet).
La rédaction
Photos : Peugeot Sport, LesVoitures.com et Sean Bull Design
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