Top Gear France : l’interview de Le TONE et la bande-annonce !

La version française du mythique magazine Top Gear débarque le mois prochain sur nos écrans. Elle sera diffusée sur RMC Découverte. A l’occasion du tournage des premiers épisodes, nous avons eu le plaisir de rencontrer Le TONE pour une interview forte de caractère ! Avant de découvrir l’ITW de Le TONE, plantons le décor avec la bande-annonce de la saison 1 de Top Gear France !

En résumé, qui êtes-vous Yann Larret-Menezo ? Quelle est votre personnalité dans le monde de l’automobile ?

Je suis un artiste qui s’appelle Le TONE et pas autrement. Mes amis m’appellent Tone. Je sais que les journalistes pensent faire preuve de clairvoyance dans l’investigation en donnant mon nom civil, mais j’ai toujours l’impression qu’ils parlent de quelqu’un d’autre (rires). Avant de participer à Top Gear, j’étais rédacteur en chef de l’exigeant magazine Intersection. Un titre qui mêle Mode et Automobile de manière flamboyante. J’aime l’automobile depuis l’enfance et j’essaye d’en donner ma vision, celle d’un mix entre une vision artistique et technique par exemple, en restant moi-même.

Pouvez-vous nous résumer, Le TONE, l’esprit de l’émission ?

Je pense que la colonne vertébrale de cette émission réside dans la complicité d’un trio de potes qui décident de parcourir des kilomètres de pistes, pour découvrir et partager   leur vision de l’automobile. Après, il se trouve que ces 3 potes ont toujours des idées farfelues à exécuter et une forte propension à se vanner et s’affronter. C’est une manière unique de diffuser de l’info et décrire sans concession une industrie majeure. C’est quand même le divertissement, le moteur principal de cette aventure. Vu de l’intérieur, c’est tellement fun à faire que je me demande si c’est pas le job idéal !

Quel format prendra cette émission en France ? Suivra-t-elle le même schéma que l’émission britannique ? 

C’est une licence, donc le format est imposé et défini dès le départ. La liberté et la différence se fait dans le ton et les personnalités. Nous avons quelques sujets inédits et très personnels. En tout cas, c’est extrêmement drôle à faire. Les anglais nous observent toujours et semblent ravis du casting !

Quels sont pour vous les ingrédients clés de la réussite de ce nouveau programme ? 

Le talent des trio anglais est tellement incroyable qu’il apparaît comme une évidence que l’émission pouvait marcher. Ce mélange entre info et divertissement est unique. On trouve des vieilles caisses, des supercars, des minis citadines, parfois dans le même sujet ! Pour cette saison française, on a des gros moteurs mais aussi pas mal de tôle froissée ! Le tout c’est que je n’y perde pas ma cravate ! Sinon, on fonce !

Pensez-vous que les téléspectateurs français ont les mêmes attentes envers Top Gear France que les Britanniques envers Top Gear UK ? 

Aucune idée (rires). Nous sommes restés nous même, je ne sais pas trop si les gens ont des attentes très précises. Je crois qu’ils veulent rigoler et c’est ce qui compte. On part forcément différemment puisqu’on reprend un format existant et très « surveillé ». Ce que je vois des réactions dans le public, avec des femmes et des enfants, c’est que les gens veulent observer 3 mecs qui racontent des blagues. Le fil conducteur c’est l’automobile.

N’avez-vous pas peur que l’image Top Gear et le caractère de Jeremy Clarkson et de son humour si particulier soient indissociables ? 

Bien sûr que c’est indissociable ! Clarkson est tellement génial dans sa manière d’aborder l’automobile, entre dérision et culture absolue. Même ses papiers et essais écrits sont tordants ! Mais est-ce qu’on aurait dû refuser ? (rires) Ah ah, on va le faire à la française et nous comparer au trio UK ne sert à rien ! On est tellement différents !

Vous sentez-vous prêt à incarner l’esprit de Top Gear ? Pourquoi avez-vous été choisi avec Philippe Lellouche et Bruce Jouanny pour mener cette déclinaison française ? 

Probablement pour mon physique de mannequin de crash test ? Plus sérieusement, et on le dit souvent, lors des dernières sélections on se retrouvait naturellement ensemble ! Comme si c’était écrit en fait. Je connaissais le nom de Bruce, pour suivre un peu le sport automobile. Comme j’adore poser des questions, je l’ai soulé assez vite de demandes techniques pour aller plus vite dans les courbes à gauche (ce qui est mon seul problème sur circuit). Quant à Philippe il m’a fait une blague tellement drôle que cela a soigné mon souffle au cœur que je traînais depuis l’enfance. Alors…

A quand la diffusion du premier épisode ?

Rendez-vous le 18 Mars ! Et j’espère que c’est pour une aventure au long cours ! En tout cas, j’ai fait le plein, et de super…

Interview : Guillaume Ingelaere
Photos : RMC Découverte