De Budapest à Belgrade, la 3ème étape du Pink Panther Tour a été riche en rebondissements et en surprises malgré un parcours court de quelques 400 km… Notre équipage et les autres participants au road trip ont vécu une journée à sensations…
Le matin est toujours un moment un peu spécial pour notre équipage. Et c’est sur une idée saugrenue que nous décidons d’aller voir la police locale tels des membres du gang des Pink Panthers. Aux abords du commissariat, nous remarquons que la porte du parking est ouverte, une invitation à la provocation ? La photo de couverture de cet article parle d’elle même…
Le « Catch me if you can » (Attrape-moi si tu peux), qui apparaît sur les flancs de notre Mustang, prend ici tout son sens et sans efforts nous ressortons très rapidement du garage de la police avec une photo souvenir d’anthologie, c’est ça l’esprit du Pink Panther Tour. Mais les forces de l’ordre locales ont du répondant. Sur l’autoroute en direction de la frontière serbe, nous avons failli nous faire surprendre par un radar habilement placé.
Peu après, un ravitaillement en carburant nous offre une rencontre agréable avec un passionné de voitures anciennes russes. La « guerre froide » entre les Etats-Unis et la Russie étant de l’histoire ancienne, notre emblématique américaine à quatre roues s’affiche aux cotés d’une GAZ Volga d’un bleu similaire au plus grand fleuve éponyme d’Europe qui serpente l’ancienne URSS.
Les kilomètres s’enchaînent ensuite jusqu’à la Serbie… A ce point du trajet un nouveau regroupement est décidé. Peu avant, une Porsche s’est faite attraper à 150 km/h pour 100 autorisés, soit « seulement » 18 euros d’amende.
De nouveau la frontière a été un instant particulier surtout lorsque le moment est arrivé de quitter la zone de l’Union Européenne.
Puis c’est au circuit de Navak que nous avons rendez-vous pour quelques tours de piste, l’histoire de réaliser quelques « clichés souvenirs » avant de laisser le champs libre aux Porsche.
A la sortie du circuit, le design lifestyle de la Ford Mustang contraste fortement avec un tracteur abandonné… Une nouvelle occasion sous forme de « carte postale » que nous ne pouvions manquer. A noter que le meilleur en piste à été réalisé par Grégory Galiffi sur une Audi S8.
Enfin, c’est dans une tout autre atmosphère, oppressante, que nous arrivons au terme de l’étape Budapest – Belgrade sous les vestiges d’une ville encore meurtrie par la guerre…
Demain, la plongée dans les Balkans s’accentue avec des routes de montagnes qui s’annoncent fantastiques vers Ulcinj.
La rédaction
Photos : LesVoitures.com