La première génération de la Smart Forfour a vu le jour en 2004. Proposée en quatre places assises, elle se veut plus conventionnelle que la “Star” Fortwo dans le but d’attirer une nouvelle clientèle. Malgré des résultats de ventes plutôt décevants, la Forfour renaît en cette fin d’année 2014, soit dix ans après sa première existence sur le marché.
La version précédente nous avait pas du tout emballé, son design était très spécial ! Aujourd’hui, il semble qu’une nouvelle route se dessine autour de cette Forfour, pour un succès certainement plus important. Nous avons essayé cette nouvelle version, c’est bien une Smart, mais en quatre places.
La nouvelle Smart Forfour porte les gènes de la famille. Au regard, nous retrouvons la majorité des traits stylistiques de la marque, qu’elle partage avec la Fortwo. De profil, la différence est en revanche de mise. Avec cette grande Smart, les projets peuvent commencer à se faire sentir si vous êtes un jeune couple voulant s’agrandir doucement. Avec deux portes supplémentaires et une cellule de sécurité Tridion rallongée, les designers de chez Smart ont quand même dessiné une belle auto. Notamment grâce à la ligne de toit de cette Forfour qui s’incline vers l’arrière, tel un coupé. Agile comme sa petite sœur, elle dispose d’un rayon de braquage intéressant. Comptez entre les murs : 8,75 m, et entre les trottoirs : 8,65 m. Ces chiffres lui permettent de de rester agile lors d’un demi-tour quand une rue est bouchée dans Paris par exemple…
Sa nouvelle face avant est très réussie. Elle provoque le regard des passants, et l’étonnement des possesseurs de Fortwo dans la circulation. Comme pour la Fortwo, les optiques avant, en forme de losange, sont tronqués dans leur partie haute, ce qui confère à la citadine un regard racé et un côté sportif bien réalisés. Oui, elle est beaucoup plus jolie que sa précédente version. Son look est jeune et branché mais elle plaira également aux seniors. Nous avons d’ailleurs été arrêté par un couple de septuagénaire nous demandant des informations au sujet de cette nouveauté urbaine : « Votre automobile est très jolie, vous avez raison de la prendre en photo. Permettez-moi de vous demander la marque ? J’aimerais en posséder une ! » Pas étonnant, lors de notre essai la Forfour a plu…
Les feux arrière, en losange, sont intégrés à la cellule de sécurité Tridion qui rappelle également la première génération de Smart tout en renforçant l’effet de largeur.
A l’intérieur, elle est équipée d’un amplificateur DSP 8 canaux d’une puissance de 320 watts. Et pour deux fois plus de plaisir musical, la Smart Forfour est équipée de douze haut-parleurs, contre huit pour la Fortwo. Les places assises à l’arrière sont convenables pour des personnes de taille normales.
Cependant, la volume du coffre est inférieur à celui de la Fortwo car la priorité a été donnée à l’espace réservée aux passagers, soit 215 litres, 45 de moins que la Fortwo.
Le moteur est positionné sous le plancher du coffre. Développée en partenariat avec Renault, la nouvelle Twingo a également le moteur à l’arrière. Trois motorisations trois cylindres et des boîte de vitesses manuelle ou automatique à double embrayage sont au catalogue de la nouvelle Forfour. Le premier moteur développe 61 chevaux pour une consommation de 4,7 l/100 km (cycle mixte). Cette version d’entrée de gamme est disponible qu’en finition Pure et ne dispose pas du Stop&Start, ce qui explique cette consommation assez élevée pour un si petit moteur de 1,0 litre. Le second moteur propose 71 ch avec une consommation de 4,2 l/100 km (cycle mixte). Enfin notre choix se porte sur le moteur développant 90 ch, avec une consommation mixte de 4,3 l/100 km pour une vitesse maximale de 155 km/h. Le modèle que nous avons eu le plaisir d’essayer, la Forfour 52 kW/71 ch (en finition “Proxy”) avec boîte manuelle est affiché à partir de 16 800 €. A cela, il faut rajouter la caméra de recul (350 €) et de la peinture métallisée (400 €). Et pour rappel toutes les Smart ne sont pas impactées par le malus écologique.
En conclusion, nous ne sommes pas autant séduits par la Forfour que par la Fortwo, mais si vous aimez la petite sœur, alors vous serez conquis par la grande pour ses deux places supplémentaires !
Essai, texte et Photos : Thoma K. de Chessé
