110 km/h sur autoroute : « Ce n’est pas la bonne voie » pour Elisabeth Borne

Depuis l’arrivée d’Elisabeth Borne en tant que Première ministre du gouvernement français, le débat concernant une possible limitation de vitesse à 110 km/h sur autoroute a été relancé. Hier, sur BFM TV, Elisabeth Borne a définitivement fermé la porte à une telle mesure. Cette dernière avait pour objectif de réduire la consommation de carburant et de minimiser les émissions de CO2.

Elisabeth Borne a longtemps été à la tête du ministère des Transports, ceci de mai 2017 à juillet 2019. Puis, elle a dirigé, les ministères de l’Ecologie et du Travail. En 2020, Elisabeth Borne, qui connaît donc bien le sujet des autoroutes, avait déclaré « à titre personnel », être favorable à la mise en place d’une limitation de vitesse à 110 km/h sur autoroute, ceci sur BFM TV. Hier, toujours sur le média français, et comme évoqué en introduction, il semble donc que la vitesse maximale autorisée sur autoroute restera, bel et bien, à 130 km/h. C’est à voir et à écouter en cliquant sur « Play » ci-dessous.

Précisons qu’Elisabeth Borne est intervenue, sur BFM TV, dans le cadre d’une soirée spéciale « 2050, ouvrons les yeux ». Suite à la diffusion d’un docu-fiction, la Première ministre a donc pris la parole sur plusieurs sujets dont celui concernant une limitation à 110 km/h sur autoroute. Ce n’est pas tout car, en réponse à l’idée, ou hypothèse, d’interdire les ventes de voitures thermiques en 2025, Elisabeth Borne a déclaré que cela n’était « pas possible ».

Rappelons que l’Europe a décidé, fin octobre dernier, de mettre un terme aux ventes de voitures thermiques neuves à partir de 2035. Cependant, Thierry Breton (Commissaire européen au Marché intérieur) et Clément Beaune (Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des Transports), se sont exprimés, depuis, contre cette décision qui imposerait l’achat d’une voiture électrique neuve. Pour Thierry Breton, une clause de revoyure doit être discutée « sans tabou ». Pourquoi ? Notamment car l’Europe n’est pas prête, contrairement à la Chine qui pourrait alors inonder le marché automobile européen de voitures électriques et acquérir un certain monopole.

Enfin, à partir de 2025, une nouvelle norme Euro7 sera mise en place. Présentée, récemment, sous la forme d’un projet de loi par la Commission européenne, l’Euro7 ne devrait pas contraindre les constructeurs automobiles à faire plus d’efforts qu’aujourd’hui, ceci concernant les émissions de CO2. L’industrie automobile va donc pouvoir préparer plus tranquillement l’échéance fixée à 2035 qui imposera, peut-être, uniquement la voiture électrique en matière de ventes de voitures neuves.

La rédaction

Photos : LesVoitures.com