Le diesel n’est pas mort. Au Salon de Genève, l’Audi SQ5 TDI sera présenté telle une nouveauté osée face aux autres véhicules à motorisation essence, hybrides ou électriques. Cette 2ème génération du SUV SQ5 n’en est pas moins sportive.
Il y a deux ans lors du NAIAS, Audi a présenté un SQ5 essence motorisé par bloc 3.0 l TFSI de 354 ch. En matière de style, l’affiliation entre l’ancien modèle et la nouvelle version est significative car seules les jantes de l’Audi SD5 TDI marquent sa différence.
C’est donc sous le capot qu’il faut se concentrer pour découvrir un V6 3.0 TDI. D’une puissance de 347 chevaux, l’Audi SQ5 TDI profite d’une petite hybridation composée d’u compresseur électrique, d’une batterie de 48 volts et d’un alterno-démarreur chargé de récupérer l’énergie cinétique. Ainsi “électrifié”, le SUV génère un couple de camion annoncé pour 700 Nm, soit 200 Nm de plus que le SQ5 TFSI disparu du catalogue Audi depuis septembre 2018.
La technologie d’hybridation utilisée sur le SQ5 TDI permet une meilleure réponse du turbo et une plage d’utilisation de la suralimentation plus large, surtout à bas régime. Ainsi, dès 1 650 tr/min, le système hybride aide le turbo avant que ce dernier ne récupère assez de gaz d’échappement.
La transmission est assurée aux quatre roues par une boîte de vitesses tiptronic 8. Le SUV SQ5 TDI quattro dispose également d’un différentiel offrant une répartition du couple optimale entre l’essieu avant et l’essieu arrière, ceci respectivement à hauteur de 70 % et 85 %. Pour optimiser le couple sur les roues arrière, une option est proposée : Audi SQ5 TDI plus.
Niveau performances, le SUV V6 diesel réalise l’exercice du 0 à 100 km/h en 5,1 s contre 5,4 s pour le “feu” modèle SQ5 essence. La vitesse de pointe étant bridée électroniquement à 250 km/h.
En attendant les tarifs pour la France, l’Audi SQ5 TDI s’affiche à partir de 67 750 € en Allemagne.
La rédaction
Photos : Audi