Z comme Z4 ! Dernière-née des roadsters de la marque à l’hélice, la BMW Z4 s’offre un restylage. BMW reste fidèle à son concept de voiture plaisir et esthétiquement aboutie, une philosophie qui fait le succès de l’auto depuis la précédente génération apparue en 2009. Pour découvrir la Z4 dans son millésime 2013, il nous fallait du style mais aussi de la voix pour répondre aux sons rauques et enivrants émis par le célèbre 6 cylindres Twin Power.
C’est ainsi que nous avons proposé à Ludivine Aubourg (The Voice 2012 & 2013) de passer un après-midi dans Paris avec la Z4. Et elle n’a pas hésité une seule seconde… En effet, comme vous allez pouvoir le découvrir, Ludivine n’est pas qu’une simple passionnée de voitures, elle possède également une expérience de l’automobile rare et originale.
Commençons par le caractère visuel incomparable dégagé par la nouvelle BMW Z4. Utra basse avec un capot sans fin et un mini coffre, l’auto possède des proportions qui ne laissent personne indifférent. Ludivine nous explique ainsi ce qui la fascine : « J’aime le côté 100% roadster de la Z4, à savoir une auto courte à l’arrière et longue à l’avant. Et la nouvelle teinte orange, j’adore ! Avec de telles courbes élancées, le design de la Z4 est très féminin, pour moi c’est plus une voiture destinée aux femmes qu’aux hommes (rires) ». L’Orange Valencia, voilà en effet une des trois nouvelles teintes, avec les coloris gris minéral métallisé et gris argent glacier métallisé, qui apparaît au catalogue 2013 de la Z4. Les experts en fruits sauront mieux vous expliquer que nous que l’orange à jus la plus appréciée au monde, la Valencia Late est cultivée dans la ville d’Espagne. Voici les deux autres nouveautés esthétiques de la Z4. Un insert chromé intègre les clignotants sur les ailes avant de l’auto, ce qui apporte un cachet élégant au roadster. Subtilement étudié, il renforce et équilibre le look dynamique de l’auto. Les nouveaux phares avant biaisés avec une bande lumineuse à LED représentent l’autre nouveauté. Résultat, la proue de l’auto est encore plus plongeante. Ce terme aquatique nous ramène au requin, l’espèce dont on peut comparer l’anatomie avec le design agressif de l’avant du roadster Z4.
L’arrière du roadster de la firme de Munich reste inchangé par rapport au modèle précédent, la robe Orange Valencia faisant ressortir les traits musclés et modernes de la partie arrière de l’auto. Les feux arrières ont même la particularité d’avoir été étudiés pour optimiser le flux d’air grâce à un mini déflecteur intégré. Même une fois fermé le toit du roadster Z4 ne casse pas le caractère exclusif de l’auto. De couleur noire, il accentue son rendu hyper dynamique et moderne.
A noter que la BMW Z4 sDrive35is de notre essai possède (en série) la finition M Sport : kit aérodynamique M. Ce pack inclus des jantes alliages 18 pouces, mais « notre » Z4 est équipée des magnifiques jantes 19 pouces 326 M optionnelles. Les mensurations du requin Z4, longueur : 4,244 m, largeur : 1,790 m et hauteur : 1,294 m.
Le temps est venu de laisser la clé du bolide de 340 chevaux à Ludivine. Sans même lui demander son permis de conduire, et pourquoi ? Et bien car le père de Ludivine est un ancien moniteur d’auto école ! Quant à sa mère, devinez quelle carrière a-t-elle réalisé, chanteuse ? Non, monitrice d’auto-école également. C’est ainsi que dès l’âge de 12 ans, Ludivine conduisait dans des espaces fermés et des aires de stationnement, accompagnée par ses parents.
Puis à ses 16 ans, la conduite accompagnée lui a permis de passer sur les routes et pas des moindres comme elle nous l’explique : « Nous vivions à Annecy et mon père, passionné par tout ce qui possède un moteur, possédait un bateau situé sur les bords de Saône à Macon, soit 2H30 de trajet sur des routes de montagnes parfois très sinueuses. Sur ces routes mon père utilisait le système à double pédales de la voiture école. Il accélérait même pour m’obliger à doubler lorsque j’hésitai par manque d’expérience! Mais il m’a surtout appris les bases de la conduite et du pilotage comme freiner les roues droites et garder le pied sur l’accélérateur dans les courbes ! » Les voitures-écoles sont toutes des tractions, ceci explique cette notion très importante de la conduite sur des routes aux courbes délicates. Ainsi, accélérer légèrement dans les virages permet de conserver de la motricité et donc une tenue de route constante, objectif : rester sur la route !
Mais la Z4 est une propulsion qui peut glisser, surtout en mode Sport +. Ludivine poursuit : « Quel plaisir de conduire la Z4, la tenue de route est exceptionnelle, la position de conduite idéale, on fait corps avec l’auto. Et en mode Sport +, la Z4 est très joueuse, j’adore la sensation procurée par la Z4 quand l’arrière se dérobe, on récupère l’auto avec beaucoup de facilité car son comportement et très sain et sécurisant » !
LesVoitures.fr et le BMW George V en profitent pour remercier les parents de Ludivine pour la formation haut de gamme qu’ils lui ont apporté ! Le clin d’œil photo ci-dessous leur est destiné.
Le cœur du requin Z4… Les 340 chevaux de la Z4 sDrive35is sont développés par un 6 cylindres en ligne essence BMW Twin Power Turbo. Ce moteur est le plus puissant de la gamme Z. Il est donc associé à deux turbos et sa cylindrée est précisément de 2,979 litres. Le roadster siglé Z vous procure alors un maximum de sensations avec un couple de folie de 450Nm. On atteint même les 500Nm avec le système Overboost. La boite de vitesse participe à faire monter l’adrénaline. Une fois calé dans le siège la boite Sport 7 à double embrayage vous projette littéralement ! Il ne vous faut alors que 4,8s pour atteindre les 100 km/h. Au niveau des consommations la nouvelle Z4 est donnée à 12,6l/100 en ville (cycle urbain), 6,9l/100 sur autoroute (cycle extra-urbain) et 9l/100 en cycle mixte. Du côté de l’environnement le Z4 sDrive35is émet 210g de CO2/km, attention au Malus écologique : 6000 € !
Adrénaline, sensations, plaisir, trois termes étroitement liés que chaque passionné d’automobile recherche à « raconter » après un essai ou une balade en roadster. Seule à bord de la Z4, Ludivine à fait resurgir en elle des émotions qu’elle avait hélas oublié : « Je suis une addict des accélérations plus que de la vitesse, mais j’ai cependant renoncé à cet amour car il y a beaucoup trop de contraintes à posséder une telle auto. A Paris, on ne peut pas échapper aux rayures, pare-chocs emboutis et ça fait vraiment mal au cœur ! La Z4 m’a procuré une adrénaline positive très impressionnante ! Je pense que je vais garder la clé, il faudra me rattraper pour la récupérer ! »
Concentrons-nous maintenant sur l’intérieur du roadster. Définissions d’abord et techniquement ce qui différencie un roadster des autres voitures. Et bien, une fois assis au volant, si vous arrivez à toucher la roue arrière gauche de l’auto avec votre main, vous êtes bien dans un roadster. A cela s’ajoute les hauteurs de capot et de coffre identiques, deux places uniquement et la propulsion.
Une fois assis le volant en impose, un peu trop d’ailleurs avec un aspect assez grossier. Equipé de palettes, les passages de rapports en sont facilités, même si Ludivine a trouvé la prise en main des palettes délicate car trop éloignées du volant. Par contre, le fait de pouvoir faire chauffer le volant est un must ! La nouvelle Z4 propose via le pack Intense (disponible exclusivement avec la finition M Sport) de nouveaux inserts en acier tressé Weave, des sièges Sport en alcantara-cuir qui procurent une assise parfaite.
Tous les dispositifs de confort, les principaux systèmes de sécurité et les services BMW comme le ConnectedDrive sont bien sûr présents sur la Z4 (voir notre article sur le ConnectedDrive et le confort des BMW sur : lesvoitures.fr/bmw-night-vision). Mais que pense Ludivine de l’ambiance intérieure ? « Le confort de l’auto est exceptionnel et les finitions à l’intérieur sont superbes même si je préfère les habitacles plus sobres avec moins de mélanges de matières. J’aime le bruit de la portière qui se ferme ! » Et oui, étant enfant Ludivine rêvait d’être acousticienne et comparait les bruits de fermeture des portes des autos de ses parents, à savoir une Renault 21 et une Peugeot 205. La victoire revenant à la Renault avec un son plus agréable. Ludivine se souvient des bugs de l’époque lorsque l’ordinateur de bord de la Renault répétait à tort : porte arrière droite mal fermée ou surchauffe moteur !
Ludivine Aubourg est en pleine préparation d’un album qu’elle aimerait bien voir figurer au catalogue des options de la Z4 ! En attendant d’avoir l’option « Ludivine » avec le CD inclus, la nouvelle Z4 sDrive est aussi disponible avec un autre moteur, le nouveau 18i. D’une cylindrée de 2,0L il représente un compromis idéal entre budget et plaisir. La Z4 sDrive18i propose 156 chevaux, une Vmax de 220 km/h et seulement 8,9l/100km de consommation en ville et 5,6l/100km en dehors. Et avec ses 159 grammes d’émission de CO2 par kilomètre, le malus écologique « descend » à 1500 €. Le tarif de la Z4 sDrive35is est affiché à partir de 65 000 €, la Z4 sDrive 18is à 36 900 €. Les autres versions de la Z4 étant la sDrive20i (184 chevaux) à 39 900 €, la sDrive28i (245 chevaux) à 45 900 € et la sDrive35i (306 chevaux) à 65 000 €.
Le mot de la fin pour l’artiste Ludivine : « Merci à LesVoitures.fr et au BMW George V pour cette fantastique opportunité qui m’a été offerte d’essayer ce roadster d’exception, j’ai même pu en profiter seule sans contraintes et en liberté. Bref, maintenant je la veux ! »
Pour continuer la balade en musique avec Ludivine, cliquez sur : Ludivine-En Silence. Vous découvrirez alors une autre auto mythique…
Texte : Fred LA
Photos : Sébastien Alvarez