Chaque révélation d’une nouvelle Bugatti est un événement exceptionnel. Même si la Bugatti Divo n’est pas une nouveauté totale, cette déclinaison très évoluée de la Chiron, principalement au niveau de son aérodynamique, repousse un peu plus les limites de l’univers des Hypercars. Divo comme Albert Divo, le vainqueur de la Targa Florio sur Bugatti en 1928 et l’année suivante.
Sur le plan du design, la Bugatti Divo pourrait sortir tout droit d’un jeu vidéo mais elle est bien réelle. La face avant de cette époustouflante voiture fait toujours apparaître la fameuse forme en fer à cheval propre aux automobiles Bugatti mais elle a été recrée pour obtenir de meilleurs appuis et redéfinir les flux d’air.
Beaucoup plus agressive que la Chiron, la Divo apparaît avec une signature lumineuse dessinée en forme de “C”. La lumière émise par les LED parcoure les ailes. Un capot plus plongeant et très ouvert, des creux marqués et un bouclier avant digne d’un prototype de course caractérisent la Bugatti Divo. On peut clairement voir dans cette réalisation une certaine “influence Lamborghini”. Rappelons que Stephan Winkelmann est passé de la direction de chez Lamborghini à celle de Bugatti le 1er janvier dernier.
La radicalité dégagée par la Divo est également omniprésente pour son profil. Exit la courbe qui enveloppe la Chiron. Sur la Divo, elle est “cassée” pour accentuer de nouveau les appuis. De nouvelles entrées d’air font également leur apparition.
La partie arrière de la Bugatti Divo est très travaillée avec notamment un énorme aileron. Les feux sont ici composés de 44 éléments fins et pointus. Quant au diffuseur, on est est bien dans le domaine du Sport Automobile !
Hormis son “pack carrosserie optimisé”, la Divo, c’est aussi un gain considérable de poids. Comparativement à la Chiron, 35 kilos sont gagnés. La Divo affiche 1 960 kilos sur la balance. Les chiffres les plus impressionnants sont ceux concernant le gain d’appui. Ce dernier est de 90 kilos grâce à la nouvelle face avant, l’aileron et l’ensemble du travail réalisé sur cet engin. A 380 km/h, ce ne sont pas moins de 460 kilos d’appui qui sont générés. Dans quel but ? Tout simplement pour permettre des passages en courbe plus rapide.
Le châssis de l’Hypercar Divo a également fait l’objet d’un travail soigné : carrossage plus important, suspensions plus fermes, direction revue, freinage évolué, etc… Au jeu de la recherche de l’efficacité maximale en virage, la Divo est moins rapide en vitesse de pointe que la Chiron.
Quasiment identique à celui de la Chiron, l’habitacle de la Divo dévoile des sièges aux couleurs différentes et de nouvelles finitions obtenues avec de nouvelles finitions et éléments spécifiques.
Quant au W16 8.0 l à quadriturbo, il reste à 1 500 chevaux. Sur l’exercice du 0 à 100 km/h, la Divo est annoncée pour 2,4 s comme la Chiron.
En revanche, il y aura à terme 500 Chiron alors que seulement 40 Divo seront assemblées. Ces dernières ont déjà toutes trouvé preneur au prix de 5 M€, soit 2 M€ de plus que la Chiron don la dernière évolution (Bugatti Chiron Sport) a été présentée lors du salon de Genève en mars dernier. Concluons avec la Bugatti Divo en vidéo.
La rédaction
Photos : Bugatti