Bugatti Divo : livraison du premier exemplaire

C’est un petit événement pour Bugatti qui vient de livrer le premier exemplaire de celle qui sera assemblée à seulement 40 unités, toutes les Bugatti Divo ayant d’ores et déja trouvé preneur. Presque deux ans jour pour jour après sa révélation, cette Chiron optimisée peut donc, enfin, prendre la route. A la vue des photos publiées par Bugatti, ce sont d’ailleurs plusieurs hypersportives qui sont sorties de l’usine.

La période de deux ans citée en introduction correspond au temps qu’il a fallu pour mettre au point la Bugatti Divo, cette dernière offrant un maximum d’efficacité en courbe tout en proposant un nouveau design synonyme d’un traitement des flux très élaboré, ceci à l’image du grand aileron arrière ou, encore, du diffuseur. Pour ceux qui se demanderaient à quoi correspond le nom « Divo », il est repris au pilote Albert Divo, le français qui a piloté pour Bugatti en signant six succès en Grand Prix et deux à au rallye Targa Florio.

Bugatti Divo

La Bugatti Divo, c’est également un gain considérable de poids, soit 35 kilos de moins qu’une Chiron. La Divo affiche 1 960 kilos sur la balance. Les chiffres les plus impressionnants sont ceux concernant le gain d’appui. Ce dernier est de 90 kilos grâce à la nouvelle face avant, l’aileron et l’ensemble du travail réalisé sur cet engin. A 380 km/h, ce ne sont pas moins de 460 kilos d’appui qui sont générés.

Bugatti Divo

Le châssis de l’Hypercar Divo a également fait l’objet d’un travail soigné : carrossage plus important, suspensions plus fermes, direction revue, freinage évolué, etc… Au jeu de la recherche de l’efficacité maximale en virage, la Divo est moins rapide en vitesse de pointe que la Chiron. Quant au W16 8.0 l à quadriturbo, il reste à 1 500 chevaux. Sur l’exercice du 0 à 100 km/h, la Divo est annoncée pour 2,4 s comme la Chiron.

Bugatti Divo

Une Bugatti ne serait pas une Bugatti si elle n’était pas hautement personnalisable. C’est donc le cas avec la Divo. Avouons que celle qui apparaît en photos avec sa teinte blanche soutenue par le bleu Bugatti est… à tomber par terre. Même si la firme de Molsheim est passée sous pavillon allemand en 1998 suite à son rachat par Volkswagen AG, nous ne pouvons qu’être fiers du drapeau bleu-blanc-rouge porté par la Divo.

Bugatti Divo

Frank Heyl, Deputy Design Director chez Bugatti, nous présente le travail réalisé sur celle présentée officiellement comme la quintessence du « coach-building » à savoir, l’art de la carrosserie moderne et de la personnalisation :

« Nous avons disposé de beaucoup de libertés pour créer la Divo, car nous avions fixé la vitesse de pointe à 380 km/h. Ainsi, nous pouvions générer davantage d’appui aérodynamique et faire de la Divo un modèle indépendant au niveau technique et esthétique »

Enfin, rappelons que, tout près de Paris, Bugatti vient d’ouvrir un nouveau show-room d’exception, il est à découvrir ou redécouvrir en cliquant sur : Bugatti Paris.

La rédaction

Photos : Bugatti

Bugatti Divo Bugatti Divo