Carlos Ghosn : condamné à rembourser 5 M€ à Nissan et Mitsubishi

Hier aux Pays-Bas, le tribunal d’Amsterdam a ordonné à Carlos Ghosn, l’ancien PDG de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, de rembourser 5 000 000 € à Nissan et Mitsubishi. C’est pourtant Ghosn qui avait, à l’origine, sollicité la justice néerlandaise pour licenciement illégal par la holding Nissan-Mitsubishi BV.

Entre juillet 2012 et avril 2018, Carlos Ghosn était lié par un contrat de travail à Nissan-Mitsubishi BV. Puis, en novembre 2018, il a été arrêté au Japon pour fraude fiscale. Après de nombreuses révélations et autres rebondissements, Ghosn a pris la fuite en décembre 2019, ceci dans des conditions dignes d’un film policier ou d’espionnage.

Carlos Ghosn

Comme évoqué en introduction, c’est bel et bien Carlos Ghosn qui avait sollicité la justice réclamant ainsi 15 M€ de dommages et intérêts pour licenciement abusif. Alors pourquoi le tribunal néerlandais lui a donné tort en lui infligeant donc de rembourser Nissan-Mitsubishi BV, la coentreprise basée aux Pays-Bas, des sommes perçues via des salaires et autres primes ? Tout simplement car le tribunal a indiqué que le contrat de travail cité précédent n’était pas valable pour la raison suivante « Il manquait la permission nécessaire du conseil d’administration ».

Carlos Ghosn et ses avocats vont faire appel sachant que d’autres procédures sont en cours en France et, bien, sûr, au Japon.

Enfin, rappelons qu’en janvier 2020, Ghosn a donné une conférence de presse télévisée du Liban, là où il s’est réfugié après son évasion du Japon. Pendant plus de deux heures, Ghosn s’est alors exprimé avec des phrases fortes, la principale étant : “Je pourrais me présenter à un procès, n’importe où, du moment qu’il est équitable”. Carlos Ghosn était même prêt à rester au Japon mais, c’est le refus des autorités japonaises à le laisser voir sa femme qui l’a poussé à s’échapper. Suite aux prochains épisodes…

La rédaction

Photos : Renault et LesVoitures.com