On y est, le dimanche 20 mai, le nouveau contrôle technique automobile entre en vigueur. Les nouvelles directives européennes imposent désormais des règles beaucoup plus strictes et personne n’y échappera.
Pour rappel, le contrôle technique est obligatoire depuis 1992. Après 4 ans, une voiture achetée neuve doit y passer obligatoirement puis tous les 2 ans. Dans un premier temps, on pourrait penser que les évolutions sont mineures à la vue du nombre de points de contrôle qui passe de 123 à 133 points. Mais attention, exit le terme « défaut », le 20 mai il s’agira d’employer « défaillance » à la place. Ainsi, les défaillances passent de 410 à 610 avec 3 catégories plus ou moins impactantes pour pouvoir circuler.
Tels « des défauts à corriger sans obligation d’une contre-visite » comme elles sont précisément définies, 140 défaillances mineures concernent, par exemple, un rétroviseur mal fixé ou une pression des pneus incorrecte. Ces petits problèmes de « première catégorie » n’empêchent pas l’automobiliste de circuler après le contrôle si certains d’entre aux sont détectés. Il est en revanche vivement conseillé de les traiter avant le prochain contrôle technique.
La seconde catégorie comporte 341 « défaillances majeures ». Comme leur nom l’indique, elles obligent à une réparation pour une contre-visite obligatoire sous un délai de deux mois. Parmi elle, on trouve notamment un phare défectueux ou un problème de ceinture de sécurité.
Quant à la 3ème catégorie des « défaillances critiques », elle représentent clairement un obstacle à la circulation des usagers de la route. Au nombre de 129, elles incluent entre autres, des freins en mauvais état, des pneus détériorés ou encore des feux de stop qui ne fonctionnent pas. Dans ces 129 cas, il est interdit d’utiliser sa voiture après minuit le jour du contrôle technique. Cela veut donc dire qu’il faut réparer dans la journée, chose bien sûr impossible ! La contre-visite pouvant se faire sous un délai de 2 mois. Une vignette sera alors apposée sur le pare-brise du véhicule non conforme à la circulation. En cas d’infraction, l’amende forfaitaire est de 135 €.
Enfin, les voitures anciennes semblent être dans le viseur de ce nouveau contrôle technique. Les véhicules âgés de plus de 30 ans sont soumis aux mêmes nouvelles règles s’ils ne sont pas déclarés comme véhicules de collection sur leur carte grise. Les voitures mises en circulation à partir de 1960 sont soumises à l’obligation d’un contrôle technique spécifique tous les 5 ans. En revanche, les automobiles dont la mise en circulation est antérieure à 1960 sont dispensées du contrôle technique.
La rédaction
Photos : Dekra