Convoi de la liberté : le préfet de police de Paris interdit le rassemblement

Depuis hier, de différentes régions de France, des personnes récalcitrantes aux mesures sanitaires mises en place par l’Etat pour lutter contre la propagation de la Covid-19 se dirigent vers Paris. Regroupés au sein du mouvement social baptisé le « Convoi de la liberté », ces manifestants comptent bloquer pacifiquement la capitale à partir de vendredi soir. Aujourd’hui, la préfecture de police de Paris annonce l’interdiction du rassemblement.

L’arrêté pris par le préfet de police de Paris interdisant le regroupement des manifestants dans la capitale, ceci sous la « bannière » du « Convoi de la liberté », a été décidé car, il s’agit, selon le communiqué officiel de la préfecture de Paris, d’une « manifestation non déclarée ». Cette mesure prendra effet le vendredi 11 février 2022 et jusqu’au lundi 14 février 2022 inclus.

Toujours d’après le communiqué officiel publié, ce matin, par la préfecture de Police de Paris, le mouvement « Convoi de la liberté » aurait pour objectif « de bloquer la capitale en entravant la circulation routière dans les rues de Paris pour promouvoir leurs revendications, avant de poursuivre leur périple en direction de Bruxelles le lundi 14 février ». Le préfet de police de Paris rappelle également que le fait d’entraver ou de gêner une voie de circulation dite « publique » est notamment passible de 2 ans d’emprisonnement et de 4 500 € d’amende.

Convoi de la liberté blocage Paris

Comment vont donc réagir les meneurs du « Convoi de la liberté » sachant que ce mouvement peut être qualifié d’hétéroclite et de non structuré, à l’opposé des « Gilets Jaunes » ? Les manifestants pourraient prendre l’arrêté pris par la préfecture de police de Paris comme une provocation, le rassemblement ayant pour objectif de bloquer les axes menant à Paris sans que l’on sache, à ce jour, où les manifestants souhaitent également se rassembler. Comme évoqué en introduction, différents convois se dirigent actuellement vers Paris, le premier étant parti de Nice hier matin.

Enfin, rappelons, qu’hier, sur BFM TV et RMC, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré : « Ce qui est certain, c’est que nous mettons les moyens de renseignement et d’action si jamais des gens voulaient bloquer la liberté des uns et des autres […] La réponse de l’Etat sera extrêmement forte ».

La rédaction

Photo : images d’illustration LesVoitures.com