La voiture de l’année 2014 continue d’évoluer. Dans sa version la plus puissante de 130 chevaux, elle est aujourd’hui disponible avec la dernière génération de transmission développée par Peugeot, l’EAT6 (Efficient Automatic Transmission). Nous avons eu le plaisir d’essayer cette nouvelle combinaison moteur/boîte sur la 308, un essai plein de surprises sous le soleil de Palma de Majorque…
Commençons par le cœur de la féline 308. Cette dernière était déjà disponible depuis avril 2014 avec le 1.2 L PureTech de 130 ch Start & Stop (S&S) mais uniquement en boîte manuelle à six rapports. Dans un monde automobile dans lequel les questions liées à la pollution et à la consommation représentent un casse-tête nommé “downsizing” pour tous les constructeurs, Peugeot continue sa démarche économico-écolo en dotant sa berline d’une boîte de haute technologie.
Concernant l’EAT6, et dès les premiers tours de roues, nous avons été bluffés par l’agilité qu’offre son mariage mécanique avec le 3 cylindres. A bas régime, l’EAT6 développée par le spécialiste japonais AISIN AW, fait des merveilles et permet de bénéficier d’un couple conséquent de 230 Nm dès 1750 tr/mn. Équipée du “Driver Sport Pack” (option), la 308 se montre des plus réactives aux changements de rapports effectués grâce aux palettes au volant et les 6 vitesses s’enchaînent très rapidement.
“Qui peut le moins peut le plus” ou comment résumer les surprenantes capacités du petit 3 cylindres à injection directe turbocompressé, couplé maintenant à l’EAT6, en inversant le proverbe bien connu. Peugeot a axé son travail sur le moteur avec deux principaux objectifs : réduire son poids et ses frottements internes. Ajoutez à cela la fonction S&S et vous obtiendrez une 308 qui gagne sensiblement en consommation (4,9 l/100 km) et en émissions de CO2 (114 g/km). Cela représente un gain de 2 l/100 km par rapport au “feu” moteur 1.6 L VTi 120 BVA et un bénéfice de 45 g/km de CO2 que la planète bleue sera bien heureuse de ne plus absorber.
Les routes de Palma de Majorque sont vite devenues un parfait “terrain de jeu” pour notre 308 d’essai. Agile et dynamique à souhait, la Peugeot 308 1.2 L PureTech 130 S&S EAT6 propose un visage nouveau une fois la touche “Sport” du “Driver Sport Pack” enclenchée. Le compteur passe du blanc au rouge au niveau de son habillage et les détonations de l’échappement se font entendre joliment, c’est étonnant et tellement plaisant pour un si petit moteur ! Jouant sur la cartographie de ce dernier, la sensibilité de la direction et la sonorité du 3 cylindres, les ingénieurs ont ainsi quelque chose à vous dire, à vous faire entendre et à vous faire vivre. Les sensations ressenties au volant sont décuplées pour un maximum de plaisir.
Encore une fois la firme sochalienne assume son nouveau plan stratégique “Back in the race” jusqu’au bout des aiguilles du compte-tours, puisque le rouge sportif qu’elles affichent se dépeint de droite à gauche. Mais on s’habitue vite aux données qui progressent à l’envers. La lionne en rajoute même à travers un indicateur central qui apparaît au centre du tableau de bord. Il affiche en instantané, la puissance, le boost du turbo et le couple.
Du côté des performances, la 308 1.2 L PureTech S&S EAT6 abat le 0 à 100 km/h en 9,1 s et peut atteindre 206 km/h. Dynamique, sobre et sportive sur demande, la nouvelle féline marque de nouveau son empreinte de ses griffes sur le segment des berlines compactes. De plus, un nouveau moteur de 110 chevaux en boîte manuelle 5 rapports, le 1.2 L PureTech 110 S&S (4,6 l/100 km et 105 g d’émissions de C02/km) vient enrichir une gamme essence, déjà très complète.
Niveau tarif, la Peugeot 308 1.2 L PureTech 130 S&S EAT6 s’affiche à partir de 26 350,00 € (finition Allure) soit 1 200,00 supplémentaires pour jouir de l’EAT6. Quant à la fameuse option “Driver Sport Pack” que nous avons adoré, elle est facturée seulement 280,00 €. Ce tarif ne vous fera pas bondir au contraire de la 308 une fois installé à son bord avec une vue sur le ciel imprenable, mais le compte-tours rouge volcanique saura vous ramener sur le terre ferme.
Texte : Frédéric Lagadec
Photos : LesVoitures.com