Vous êtes à la recherche d’une destination paisible, de belles plages et de petits villages plein de charme ? Ne cherchez plus, l’Île de Ré est faite pour vous ! Et quoi de mieux pour la parcourir qu’un des breaks les plus élégants de la production actuelle, la Peugeot 508 SW, dans une livrée blanche particulièrement bien assortie aux villages locaux.
Du rouge de notre essai au Portugal du nouveau break au Lion, la Peugeot 508 SW revêt, cette, fois, une teinte blanche qui lui va donc à ravir, surtout en cette période estivale propice aux balades automobiles familiales.
Destination familiale et détente par excellence, l’Île de Ré se vit paisiblement. Son environnement préservé lui confère un charme qu’ont perdu de nombreuses destinations touristiques, et ce malgré la construction du pont la reliant au continent, en 1988. Petit tour d’horizon des différents joyaux de l’Ile.
Pour débuter, dirigeons-nous vers l’extrême ouest de l’île, à Saint-Clément-des-Baleines, où se dresse l’un des monuments les plus connus de l’île, le phare des Baleines. Construit à partir de 1849 et devant son nom, semble-t-il, à des baleines venues s’échouer à cet endroit, le phare domine les alentours. Du haut de ses 257 marches, une vue à couper le souffle récompense le visiteur courageux. La mer et la terre s’étendent à perte de vue et à 360°, assurément un lieu incontournable de l’Île de Ré.
La route du retour nous offre l’occasion de nous familiariser avec les nombreuses aides à la conduite proposées par la Peugeot 508. En effet, en plus de l’aide au maintien dans la voie et du régulateur de vitesse couplé au régulateur de distance, la Française dispose également d’une conduite semi-autonome (le véhicule active le volant à votre place pour rester dans sa file, en gardant les mains sur celui-ci toutefois, par mesure de sécurité) ainsi que d’une caméra infrarouge permettant la vision nocturne ! L’écran de celle-ci vient prendre place au centre des compteurs, remplacés par le grand écran numérique nommé i-Cockpit. Ainsi, dès la nuit tombée, le système détecte tous les obstacles sur votre route (et notamment les piétons et cyclistes, nombreux sur l’île) et vous avertit de leur présence pour éviter l’accident. Un équipement rarement vu à ce niveau de gamme et qui se révèle être d’une aide précieuse lorsque la luminosité faiblit.
A quelques encablures du phare des Baleines se trouve le charmant village d’Ars-en-Ré. Celui-ci représente la carte postale idéale de l’île. Les rues principalement piétonnes, les maisons blanches ornées de vélos et de nombreuses plantes grimpantes, ainsi que le fameux clocher noir et blanc du XVème siècle, servant autrefois de point de repère aux marins, parsèment cette visite.
En route pour les ruines de l’Abbaye des Châteliers, nous apprécions le confort offert par notre Peugeot 508 SW. L’amortissement relativement souple, mais sans excès, les sièges enveloppants et l’impression de cockpit de l’habitacle dont la console centrale est implantée très haut, se combinent à merveille avec l’esprit de décontraction et de modernité offerts par le moteur et sa boîte de vitesses. Les 8 rapports de l’EAT8 de notre Peugeot 508 SW et son moteur essence PureTech de 180 chevaux, se révèlent être des partenaires idéaux pour évoluer de façon douce et silencieuse, dans cet environnement plus propice au “cruising” qu’à la conduite sportive. Nous aurons, par ailleurs, l’occasion de revenir sur les qualités dynamiques de la 508 SW lors d’un prochain reportage, sur un terrain de jeu plus propice à cela, la montagne !
L’Abbaye des Châteliers, autrefois occupée par un groupe de moines cisterciens, fut en grande partie détruite au XVIème siècle. Si certaines de ses pierres furent récupérées pour d’autres constructions voisines, sa silhouette se dresse toujours au milieu des prairies qui l’entourent et nous permet, aujourd’hui, de mettre en valeur une autre silhouette élancée, celle de notre Peugeot 508 SW, dont le style moderne et élégant n’aura pas laissé indifférents les passants. Cette silhouette élancée fait toutefois perdre un peu d’habitabilité par rapport au modèle précédent, même si elle reste très correcte. Le coffre de 530 l (1780 l une fois la banquette rabattue) offre un seuil de chargement assez bas et une forme régulière idéale pour optimiser le chargement.
Les alentours offrent également leur lot de lieux remarquables. En effet, à de nombreux endroits de l’île, les vignes et les marais salants rythment le paysage. Ce décor apaisant nous a permis de faire tomber la consommation de la 508 SW à un niveau très proche de celui annoncé par le constructeur, à savoir 5,4 l/100 km en cycle mixte, une excellente valeur pour un véhicule de ce gabarit et aux performances tout à fait honorables.
Enfin, parmi les villages remarquables de l’île, impossible de ne pas citer Saint-Martin-de-Ré. Si son authenticité a quelque peu été mise à mal par l’augmentation du tourisme, il n’en reste pas moins charmant. Une fois passées les fortifications conçues par Vauban et sa citadelle, autrefois dépôt de prisonniers en partance pour les bagnes de Cayenne ou de Nouvelle-Calédonie (elle a conservé sa vocation puisqu’il s’agit toujours d’une prison), les petites rues animées mènent vers le port, autour duquel se trouve une grande partie de l’animation. Ainsi, de nombreux restaurants, glaciers et magasins divers se répartissent l’espace pour créer l’un des lieux les plus animés de l’île. Le clocher offre un point de vue intéressant sur le village et son port, surtout à l’heure du coucher du soleil.
Pour conclure, notre Peugeot 508 SW PureTech 180 EAT8 aura été une excellente compagne lors de ce (petit) road-trip à l’Île de Ré. Sa douceur, son confort, son cocon intérieur et les équipements haut de gamme de la version GT Line (additionnés de quelques options judicieuses) ont fait merveille sur les petites routes rétaises. Si son tarif de 41 750 € hors options (les options de notre modèle, tels que le toit ouvrant, le système Hi-Fi Focal ou encore le dispositif Night Vision portent toutefois la facture à près de 49 000 €) la place légèrement en dessous de ses concurrentes germaniques, sa consommation raisonnable (elle n’aura pas dépassé 7l/100 km) permet de ne pas alourdir la facture à la pompe, mais aussi de limiter les émissions de CO2 à seulement 114 g/km, ce qui n’entraîne pas de malus écologique ! Voilà qui rassurera les plus écolo (ou “écono”) et permet d’envisager sérieusement et sereinement le moteur essence dans un break familial. Retrouvez ci-dessous, d’autres photos de notre voyage estival sur l’Île de Ré.
Texte, essai et photos : Alexandre Besançon