C’est un pan de l’histoire de la discipline reine du Sport Auto qui prend fin. Bernie Ecclestone surnommé « le grand argentier de la Formule 1 » n’est plus le patron.
Suite au récent rachat par Liberty Media de la FOM (Formula One Management), il était envisagé que Bernie reste en place à la tête de la F1 pendant une durée de 3 ans. Ceci pour assurer la transition avec le nouveau propriétaire. Mais hier, Bernie a officialisé son éviction : « J’ai été remercié aujourd’hui », a déclaré hier Bernie Ecclestone en poursuivant : « Je pars, c’est tout. C’est officiel. Je ne suis plus le leader de la compagnie. Mon poste est pris par Chase Carey. »
Agé de 86 ans, Ecclestone avait fortement développé la Formule 1 avec la création de la FOCA à la fin des années 70. S’en est suivi ensuite une lutte de pouvoir avec la FISA (Fédération Internationale du Sport Automobile) et son dirigeant, Jean-Marie Balestre. Puis en 1981, les « Accords Concorde » ont permis d’enterrer définitivement la hache de guerre. A la FISA les pouvoirs sportifs et a la FOCA les aspects commerciaux et promotionnels. 6 ans plus tard, Berni créé la FOPA (Formula One Promotions and Administration) pour gérer d’une main ferme les droits de la F1. La FOPA deviendra ensuite la FOM. Devenu très influent à tous les niveaux, Ecclestone devient même un temps vice-président de la FIA qui remplace la FISA dissoute.
Aujourd’hui, le nouveau président de la F1 est donc Chase Carey (au centre sur la photo). Ce dernier vient de nommer Ross Brawn à un poste clé, celui de manager des opérations. Brawn sera en charge des départements technique et sportif. Sean Bratches sera en charge de la partie commerciale. Peu connu en Europe, Bratches n’était, ni plus ni moins, que le patron commercial et vice-président de l’ESPN (Entertainment Sport Programming Network Incorporated).
Espérons que cette nouvelle équipe redonne à la Formule 1 un attrait supérieur à celui des dernières années avec le retour à un « vrai sport » sans artifices tel que le DRS…
La rédaction