Ferrari lève le voile sur l’Amalfi, un tout nouveau coupé 2+ qui succède à la Roma et s’inscrit dans la lignée des GT élégantes de la marque. Baptisé en hommage à la célèbre ville côtière italienne, ce modèle incarne une vision modernisée de la dolce vita, tout en conservant l’ADN sportif et raffiné propre à la firme de Maranello. Avec un moteur V8 biturbo de 640 chevaux, une ligne sculpturale et un habitacle repensé, l’Amalfi entend séduire les amateurs de grand tourisme à l’italienne. Son prix de départ est fixé à 240 000 €, hors options et malus écologique.
Débutons la présentation de cette nouvelle Ferrari en présentant son design. Ainsi, la Ferrari Amalfi conserve les proportions générales de la Roma qui est apparue en 2019, mais chaque élément de carrosserie, à l’exception du toit et du pare-brise, a été redessiné. Le design, signé par le centre de style dirigé par Flavio Manzoni, se veut plus pur, plus tendu, plus affirmé.
A l’avant, la calandre disparaît au profit d’un museau lisse, les optiques avant sont plus effilées et reliées par un bandeau noir discret, tandis que le capot présente des arêtes nettes. Sur les flancs, un pli de carrosserie plus marqué dynamise le profil et guide le regard vers une poupe plus verticale.
A noter que l’Amalfi sera proposée dans une nouvelle teinte « Verde Costiera », ainsi qu’en « Rosso Portofino »,« Giallo Montecarlo » et « Bianco Artico ».
À l’arrière, les feux prennent la forme de fines barres horizontales, et le diffuseur proéminent intègre quatre sorties d’échappement. L’aérodynamique a été optimisée avec un aileron actif générant 110 kg d’appui à 250 km/h, soit 15 kg de plus que sur la Roma.
Passons à l’intérieur de la Ferrari Amalfi, sachant que son habitacle évolue en profondeur. L’écran central vertical de la Roma laisse place à une interface horizontale de 10,25″, qui regroupe les fonctions multimédia, climatisation, réglages des sièges et paramètres du véhicule. Face au conducteur, un combiné numérique de 15,6″ affiche toutes les informations de conduite. Le volant a été repensé : les commandes tactiles cèdent la place à des boutons physiques, plus ergonomiques. Le démarrage du moteur s’effectue désormais via un bouton mécanique, un clin d’œil apprécié des puristes. Le manettino, fidèle à la tradition Ferrari, permet de sélectionner les différents modes de conduite.
Le passager bénéficie d’un écran horizontal de 8,8″, qui permet de consulter la vitesse, le régime moteur ou les forces G, et de connecter son smartphone via Apple CarPlay ou Android Auto. La console centrale conserve la commande de boîte en H et intègre désormais un chargeur à induction. En option, des sièges confort sont proposés en trois tailles, avec ventilation, chauffage et fonction massage (cinq programmes, trois niveaux d’intensité). Les matériaux, les finitions et l’assemblage atteignent un niveau d’excellence, fidèle aux standards de la marque. Les deux sièges arrière, symboliques, confirment le statut de coupé 2+ : ils sont davantage destinés à accueillir des bagages, en complément du coffre de 273 l.
Sous son capot, la Ferrari Amalfi conserve le V8 biturbo de 3.9 l à 90°, entièrement en aluminium. Ce moteur, introduit en 2013, a été affiné pour l’Amalfi avec de nouveaux arbres à cames allégés et une optimisation du système de suralimentation. Résultat : une puissance portée à 640 ch, soit 20 de plus que la Roma, pour un couple inchangé de 760 Nm (entre 3 000 et 5 750 tr/min). Le poids total est réduit à 1 470 kg, soit 2 kg de moins que sa devancière. La transmission est assurée par une boîte DCT à 8 rapports, déjà vue sur la SF90 Stradale. Le rapport poids/puissance atteint 2,29 kg/ch, ce qui permet à l’Amalfi de surpasser certaines concurrentes comme l’Aston Martin Vantage (665 ch pour 1 605 kg).
Les performances affichées par la Ferrari Amalfi sont, fort logiquement, en nette progression comparativement à la Roma. Le 0 à 100 km/h est abattu en 3,3 s, soit un dixième de mieux que la Roma. Le 0 à 200 km/h est réalisé en 9 s, soit un gain de 3 s. La vitesse maximale reste fixée à 320 km/h. Le système de freinage, de type « brake-by-wire », est hérité de la Roma. Les disques ventilés de 390 mm à l’avant et 360 mm à l’arrière assurent le freinage : 30,8 m pour passer de 100 à 0 km/h, et moins de 120 m pour un arrêt complet depuis 200 km/h. Quant aux pneumatiques de série, ce sont des Bridgestone Potenza Sport ou des Pirelli P Zero.
Enfin, côté tarif, la Ferrari Amalfi s’affiche à partir de 240 000 €, soit 30 000 € de plus que la Roma. En tenant compte du malus écologique français (jusqu’à 70 000 €) et des options, la facture peut grimper à près de 350 000 €. Un prix élevé, mais qui reste celui du modèle le plus « accessible » de la gamme Ferrari. Les commandes ouvriront d’ici la fin de l’année, pour des livraisons prévues en 2026. Une version Spider est déjà confirmée et sera dévoilée ultérieurement. Comme pour les autres modèles de la marque, un programme d’entretien de 7 ans est inclus. Concluons avec la vidéo de présentation de la nouvelle Ferrari Amalfi.
La rédaction
Photos : Ferrari
